2012, une année de transition pour P&T

Malgré un environnement économique difficile, le groupe P&T a terminé […]

July 4, 2013

Malgré un environnement économique difficile, le groupe P&T a terminé son exercice 2012 avec un chiffre d’affaires en hausse de 2,1%, notamment grâce à ses filiales et participations et au secteur des telcos…

Le groupe de l’Entreprise des Postes et Télécommunications, EPT, vient de dévoiler son rapport annuel, arrêtant ses chiffres pour l’année 2012. L’entreprise publique doit reconnaître une perte du volume d’activités tant sur le secteur postal que sur son activité bancaire, CCP. Heureusement pour le groupe, qui sera rebrandé cette année en POST Group, le secteur de la télécommunication reste porteur, tout comme le business généré par les filiales spécialisées.

ept

De g. à dr., Serge Allegrezza, Président du CA, Claude Strasser, Directeur Général, Jos Glod, Directeur Général Adjoint.

Après une année record en 2011, l’EPT a réussi, en 2012, « dans un environnement conjoncturel et concurrentiel difficile, à maintenir le cap et à dégager des résultats financiers solides. » 2012 aura donc été une année charnière pour l’EPT, avant son redéploiement attendu en 2013 sous la forme de POST. Charnière, car des participations dans des filiales ont été améliorées, comme ce fût le cas notamment avec Victor Buck Services (90%) et Netcore (100%) et Editus (89,92%). L’an dernier aura été marqué aussi par l’inauguration du cinquième datacentre de ebrc, un investissement estimé par les observateurs à près de 80 millions d’Euros.

Un bilan à 3,4 milliards

Le groupe, qui emploie près de 4000 personnes, a maintenu le cap avec un chiffre d’affaires en croissance de 2,1% à 678 millions d’Euros, mais qui perd plus de 21,4% en son EBIT par rapport à 2011, glissant de 79,4 millions à 62,3 millions d’Euros. Dès lors, les caisses de l’Etat s’en trouvent tout autant dégarnies, avec un dividende passant de 30 à 23 millions d’Euros. La somme du bilan reste très forte, avec ses 3,428 milliards d’Euros, soit 7,1% de plus qu’en 2011.

En 2012, les investissements ont atteint près de 160 M€. Si l’entreprise P&T reste un employeur majeur et stable à 2.904 collaborateurs, ce sont les employés en filiales qui croissent, dépassant la barre des 1.000 salariés, soit un tiers de plus qu’un an auparavant.

2012 aura été aussi l’année de la fibre optique, avec plus de 10.000 bâtiments résidentiels connectés.

« Acteur du développement durable et conscient de ses responsabilités de gouvernance et d’éthique, sociétale, sociale et environnementale, le Groupe EPT poursuit ses efforts visant à réduire l’empreinte environnementale de ses nombreuses activités », précise encore le groupe.

C’est le métier postal, caractérisé par « la poursuite de la réduction structurelle des volumes de courrier qui affecte tous les opérateurs postaux », qui est le plus à la peine. « Supportés par l’essor de l’e-commerce et du marketing direct (publicité adressée et non-adressée), les colis enregistrent, eux, une hausse appréciable malgré une forte concurrence. »

Quant aux services financiers, les revenus dégagés par les placements des avoirs « des clients reculent en raison du niveau historiquement bas des intérêts ».

« Quant aux télécommunications, le Groupe EPT a réussi, dans un contexte de convergence technologique croissante, à consolider sa position de leader. Si la téléphonie fixe classique stagne, l’internet très haut débit, les cloud & managed services, la Télé des P&T ou encore les activités mobiles data sont en forte progression. »

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