Selon une enquête, les investissements sur le cloud augmenteraient de manière significative en cas de levée des barrières juridiques, déclarent plus de la moitié (56 %) des responsables informatiques interrogés en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg.

Le rapport va dans le sens des commentaires de Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission Européenne chargée de la stratégie numérique. Cette dernière déclare en effet, lors d’une conférence de presse sur la stratégie du Cloud Computing, que la levée des barrières juridiques engendrerait une augmentation des investissements sur le cloud de presque toutes les entreprises ou les inciterait à investir sur le cloud, ouvrant ainsi la voie à une économie florissante et à la création d’emplois dans toute l’Europe.

Dans la moyenne

Plus de la moitié (57 %) des responsables informatiques européens approuvent la déclaration selon laquelle la levée des barrières juridiques stimulerait les investissements. Ce chiffre concorde avec l’opinion exprimée par les responsables informatiques en Belgique et Luxembourg (56 %). Les chiffres sont particulièrement élevés aux Pays-Bas (70 %), au Royaume-Uni (67 %), en Italie (66 %), alors que les répondants d’Allemagne et de Scandinavie pensent que la réglementation n’a que peu d’impact sur les décisions liées aux investissements.

La législation et le cloud

Bien souvent, les réglementations et législations actuelles ‘ont pas encore intégré le concept d’informatique dans le nuage (“cloud computing”). C’est ainsi par exemple que la législation rend encore difficile le transfert de données d’un cloud vers un autre ou, tout simplement, de les soustraire à un cloud dans la mesure où l’identité du “propriétaire” n’est pas clairement établie. C’est surtout le cas lorsque les données sont “déplacées” d’un pays vers un autre. De même, rares sont les contrats de cloud computing qui précisent les conditions légales de leur utilisation.

Gijs Borsboom, directeur commercial régional de Mitel pour l’Europe du Nord, déclare : « Nous apprécions de savoir que tant de répondants considèrent les communications sur le cloud comme le modèle de communication de l’avenir et qu’ils s’attendent à en tirer de clairs bénéfices. Cette technologie étant assez récente et au début du cycle de vie du produit, nous souhaitions savoir quels facteurs empêchaient les responsables informatiques de migrer leurs communications sur le cloud. Les résultats démontrent que la levée ou l’assouplissement des barrières juridiques liées aux facteurs tels que la fiabilité, la confidentialité ou la sécurité stimuleraient les investissements de manière significative. »

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