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Le CIO n’utilise la virtualisation pas de manière optimale

Chaque heure d’arrêt d’activité coûte 324.793$ à une entreprise, soit […]

March 9, 2013

Chaque heure d’arrêt d’activité coûte 324.793$ à une entreprise, soit en moyenne au moins 1,6 millions de dollars par incident

Un rapport récent sur la protection des données des environnements virtualisés auprès de 500 directeurs informatiques aux Etats-Unis et en Europe montre que les entreprises ne tirent toujours pas pleinement parti des avantages que la virtualisation apporte à la protection des données pour des raisons de capacités, de complexité et de coûts qui freinent les mises en œuvre. En effet, dans un certain nombre d’entreprises les capacités de protection des données ont réellement diminué depuis le dernier rapport de fin 2011.

Parmi les résultats clés

– 68% des CIO estiment que leurs outils de sauvegarde et restauration deviendront moins efficaces au fur et à mesure que le volume des données et de serveurs augmentera.
– La restauration des serveurs virtuels est un peu plus rapide que celles des serveurs physiques avec respectivement des temps de 5 et 6 heures, ce qui est moins performant qu’en 2011 avec des temps de restauration de 4 et 5 heures.
– Chaque heure d’arrêt d’activité coûte 324.793$ à une entreprise, soit en moyenne au moins 1,6 millions de dollars par incident.
– La restauration de fichiers individuels et d’éléments d’application particuliers peut prendre encore plus longtemps, soit en moyenne 14 heures pour des emails individuels.
– Indépendamment des temps de restauration, les entreprises rencontrent des difficultés avec plus d’1 restauration sur 6.
– 88% des CIO rencontrent des problèmes de sauvegarde et restauration pour des raisons de capacités, 84% pour des raisons de complexité, et 87% des raisons de coûts.
– 58% des CIO prévoient de changer l’outil de sauvegarde de leur environnement virtuel au plus tard en 2014.

51% des serveurs d’entreprises sont virtualisés

veeam-study« A première vue, les préoccupations des CIO étaient justes. Malgré des possibilités de protections des données plus rapides et plus efficaces grâce à la virtualisation, et malgré les progrès qui permettent d’accéder à de meilleures solutions de protection, les temps de récupération ont augmenté depuis 2011 », s’inquiète Ratmir Timashev, Président et CEO de Veeam Software, commanditaire de l’étude. « Cette apparente perte de vitesse de la protection des données est soumise à deux influences. Tout d’abord, une infrastructure virtuelle en croissance constante : si elle représente une proportion essentielle des infrastructures aujourd’hui, elle continuera à se développer dans le futur. Deuxièmement, les entreprises n’adaptent pas leur outils de protection des données et leurs stratégies en conséquence », poursuit-il. « Par exemple, la majorité des entreprises déploient encore des agents de sauvegarde et restauration. Cette approche convient aux environnements physiques, mais s’avère inutile et mal adaptée à l’infrastructure virtuelle. Tant que les entreprises se réfèreront au monde physique pour penser leur technologie, elles n’en libèreront jamais tout le potentiel. »

Aujourd’hui, 51% des serveurs d’entreprises sont virtualisés et les prévisions portent ce nombre à 63% pour 2014.

Le CIO au pied du mur de la virtualisation

Les CIO reconnaissent les défis qui s’annoncent dans les infrastructures virtualisées : il s’agit de connaissance, de complexité et de coûts. Ainsi, 77% des entreprises qui utilisent des outils de sauvegarde via des agents rencontrent des problèmes avec cette technologie ou des difficultés de gestion d’environnement. Ces problèmes comprennent une gestion trop compliquée (43%), un échec des sauvegardes trop fréquent (32%), un échec des restaurations trop fréquent (28%), les coûts liés (20%) et les agents eux-mêmes, qui ralentissent les serveurs (18%).

Le fait que 58% des entreprises projettent de changer leur outil de sauvegarde utilisé pour leurs serveurs virtuels au plus tard en 2014 montre que ces entreprises sous-estiment ces problèmes. La première motivation est financière, pour des raisons de Coût Total de Possession (51%) et de coûts de matériels et logiciels (42%). Pour 47% d’entre elles, la complexité est la raison la plus importante pour les amener à changer de système. Le fait de ne pas atteindre les Recovery Time Objectives (32%) et les Recovery Point Objectives (24%) est également une raison suffisante.

« La virtualisation a atteint un tournant », constate Ratmir Timashev. « Les entreprises sont conscientes des avantages qu’elles peuvent tirer des technologies. Elles commencent seulement à découvrir ce que la technologie peut réellement leur offrir lorsqu’elle est correctement mise en place et bien gérée. Les solutions de protection des données modernes développées spécialement pour la virtualisation sont une solution et suppriment les nombreux problèmes liés à la connaissance, la complexité et aux coûts qu’affrontent trop souvent les départements IT ».

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