Le PaaS : enfin un Cloud qui n’est pas rigide
Au milieu de l’effervescence qui se produit autour du cloud […]
November 14, 2012
Au milieu de l’effervescence qui se produit autour du cloud computing, s’impose un optimisme élevé pour l’une des formes du cloud des moins comprises: la Platform-as-a-Service (PaaS).
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Le PaaS offre des avantages uniques, notamment sur la courbe des économies d’échelle qu’il génère tout en permettant de délivrer des applications Cloud sous contrôle. « De jour en jour, un nombre croissant de ‘pionniers’ voient les avantages du PaaS et s’ouvrent à une adoption anticipée », estime IBM.
Dans l’évolution naturelle des promesses du Cloud, un nouveau phénomène est en train de surpasser toutes les promesses à moitié tenues par les premières heures des services du Cloud. En effet, si la première couche du Cloud aura été particulièrement adressée sur la dimension de l’infrastructure, les bénéfices de l’approche en nuage n’ont été que très mesurés sur cette IaaS. A l’opposé, les solutions SaaS ont-elles parfois bridé les processus dans une approche trop rigide. Dès lors, un juste équilibre est en train d’être promu : le PaaS… « C’est nous qui absorbons la difficulté », dit Ludovic Gilles d’IBM Luxembourg.
PaaS, c’est cross-solution et cross-brand
« L’Infrastructure as a Service n’a souvent été qu’une déclinaison d’une externalisation de composants ICT à l’extérieur de l’entreprise, comme pour le centre de données, les serveurs, le cooling, le network…, estime Frank Lacroix, Business Development Executive X-Brand Cloud d’IBM au Benelux. Les premiers adoptants de cette approche ont rapidement exigé plus de service : la prise en charge de l’OS, de la DB, etc… »
Car pour répondre aux impératifs d’un monde qui bouge, le time-to-market est essentiel. Seul le Cloud permet une agilité optimale pour relever les défis du moment. Si c’est bien le cas avec les solutions SaaS dont le déploiement et l’accès aux Blue Prints sont immédiats, l’IaaS reste bien trop imbriquée dans le paysage d’infrastructure.
Un Cloud. Vos données.
Dès lors, le PaaS permet une nouvelle lecture. « Le PaaS délivre dans les règles de l’art toutes les composantes pour l’exploitation d’un service Cloud. Il s’agit d’aller au-delà de la mise à disposition d’une simple VM, et bien de composer avec toute la chaîne de procurement, de sécurité, ou de vérification au sujet de la Human Interaction… » En effet, porter dans le Cloud est aussi une affaire de talents. Et Frank Lacroix de faire l’analogie de ce qui se passe dans l’industrie des process : « Avec SAP, vous disposez d’une formidable boîte à outils, mais qui nécessite un paramétrage important pour tirer la valeur ajoutée de vos facteurs de différentiation. Le PaaS permet la même chose dans le monde des services Coud tout en préservant le ROI. »
Pour IBM, il s’agit de faire la différence par la manière dont on perçoit la demande des clients. « Les solutions sont toutes différentes. Chez IBM, par exemple, nous laissons le choix au client de définir dans quel centre de données il souhaite que ses datas soient déposées. Pour revenir à mon exemple de SAP, l’ERP vous garanti des SAPS, ces SAP Application Performance Standard, unités de performance de l’application. Et bien dans le PaaS, nous garantissons la performance du Cloud. »
Cloud solide et flexible
En outre, chaînon au bon équilibre, le PaaS permet aussi la véritable flexibilité sur les workloads et ceci On Demand. « Nous nous chargeons d’appliquer les règles de l’art et de mettre à disposition une solution flexible et sous contrôle. Par exemple, c’est le client qui choisit ses méthodes de mise à jour ou de patching des services Cloud (qui peut être automatisée) et pas la solution qui impose son dictat. »
« Nous sommes passé d’un Cloud fragile car trop rigide à un Cloud agile », affirme Frank Lacroix. Un homme qui connaît bien aussi le monde des entreprises et les préoccupations des décideurs IT pour avoir œuvré au sein du retailer Carrefour pendant nombre d’années. « Avec le PaaS, tout le cycle d’un service IT dans le Cloud devient naturel. Nous appliquons une ‘patern d’expertise’ à un service qu’il soit dans le Cloud privé ou dans le Cloud public. Cela le rend compréhensible et nous permet aujourd’hui d’avoir une adhésion plus forte que sur le SaaS, parce que nous garantissons aux clients que ce sont eux qui gardent le contrôle sur les Workloads. »
+d’infos: voir The Journey to PaaS
Pure Cloud
« Le PaaS, c’est un partenariat avec le client, dit Ludovic Gilles, Sales Manager pour les services d’IBM à Luxembourg. C’est un moyen qui permet à l’IT d’agir comme une Business Unit dans l’entreprise. Nous constatons un véritable intérêt pour cette approche dans tous les secteurs, en ce compris la finance et ses règles particulières à Luxembourg. Nos clients nous font aussi confiance parce que nous avons une réputation très nette sur les questions de sécurité. » Et de prédire une courbe d’adoption « fulgurante » en 2013 sur cette frange de services Cloud. « IaaS a déplacé un problème. SaaS a bridé un problème. PaaS libère des problèmes », peut-on donner en somme.
Dans la famille des Pure System, IBM a recensé des best practices, nées pour le Cloud. Il s’agit de systèmes autogérés qui en finissent une bonne fois pour toute avec l’empilage de services. « Vous avez ressorti le mainframe, nous demandent nos clients. Oui, mais au prix du PC », clame Frank Lacroix. En effet, les Pure Systems gèrent d’eux même les qualités intrinsèques pour la déclinaison du PaaS. Et le tout dans un monde ouvert. « Nous voulons que nos clients nous choisissent parce que nous sommes les meilleurs, pas parce que nous les avons enfermés. » « Les Pure Systems sont des App Store d’Entreprise », conclut encore Ludovic Gilles.
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