AlSego fait partie de ces pépites luxembourgeoises dont on entend trop peu parler et qui, pourtant, servent au quotidien une prestigieuse clientèle internationale, de l’Europe à l’Océanie.
Cet éditeur de solutions s’est forgé une solide réputation grâce à deux progiciels. Le premier, baptisé Opium.eBanking est une plateforme qui permet aux acteurs bancaires de virtualiser une agence. De la gestion de l’authentification forte jusqu’au « Straight Through Processing » (STP), la solution permet de réaliser l’ensemble des opérations inhérentes aux institutions financières de type Retail, Corporate et Private à travers une interface web-banking.
Opium permet de traiter et d’automatiser une large diversité de processus, du front office jusqu’au back-office. « Pour couvrir ces besoins de digitalisation, les banques ont pendant longtemps investi directement dans des projets de développement sur-mesure, coûteux, pour disposer au final de solutions difficiles à maintenir, explique Marc Van Oost, fondateur d’AlSego. Nous avons de notre côté voulu leur fournir une solution flexible et évolutive, construite sur des bases solides leur offrant toutes les garanties de sécurité et de prise en main afin que nos clients puissent bénéficier d’un « time-to-market » réduit dans la mise en oeuvre des services et produits qu’ils proposent au travers de cette agence virtuelle. »
Aujourd’hui, cette solution est déployée en marque blanche dans de nombreuses banques, petites et grandes, dont certaines figurent au cœur des classements FORTUNE 100 ET 500. L’autre progiciel développé par AlSego, baptisé Triple-S, est un logiciel de type « middleware » permettant l’intégration des messages SWIFT dans les applications tierces et une gestion intelligente des archives de ces messages.
Exigence de qualité
Créé en 2009, AlSego a construit son offre en capitalisant sur une expérience de plus de 20 ans dans le domaine informatique, ses dirigeants ayant tour à tour évolué au sein de grands providers informatiques et de départements informatiques dans le domaine de la finance. « Notre approche a été de proposer des solutions métier qui répondaient à des besoins communs à l’ensemble des acteurs, poursuit Marc Van Oost. Nous nous sommes démarqués par l’exigence de qualité qui prévaut dans les projets que nous menons. En construisant sur de bonnes bases, en mettant en œuvre les bonnes pratiques, on a pu démontrer qu’une petite équipe était en mesure de relever de grands défis durablement. » Aujourd’hui, AlSego entend faire profiter le plus grand nombre de cette expertise et surtout de l’exigence qui est sa marque de fabrique. « Au-delà de notre métier d’éditeur, nous mettons en œuvre deux nouvelles activités. La première est une software factory. La seconde est un service de conseils et de maîtrise d’ouvrage relatif à des projets de transformation digitale », explique Jean-François Denis.
Construire sur des valeurs
Afin de déployer ces nouvelles activités, AlSego cherche à agrandir son équipe. « La demande, à l’échelle du marché luxembourgeois est considérable. La difficulté est de pouvoir trouver les compétences répondant à notre niveau d’exigence pour bien accompagner nos clients dans leurs nouveaux projets de développement et de transformation digitale », poursuit Jean-François Denis. AlSego, malgré une forte pression du marché pour les compétences, prend soin de bien recruter. « Nous sommes connus pour la qualité de ce que nous délivrons, pour la robustesse et la sécurité de nos solutions, assure Marc Van Oost. Cette réputation doit impérativement être maintenue. Aussi, nous cherchons avant tout des collaborateurs qui partagent une même vision, qui souhaitent prendre part à un projet prometteur et sont prêts à évoluer avec nous. » Petite structure, AlSego n’a pas les ressources des grands providers pour travailler sa marque employeur ni la possibilité d’affecter quatre recruteurs au démarchage de candidats. Aussi, l’éditeur luxembourgeois capitalise sur d’autres atouts, en premier lieu un management humain, avec des possibilités intéressantes de toucher à une diversité de projets technologiques. « Nous entendons investir durablement dans nos collaborateurs. Les valeurs, la passion, l’amour du travail bien fait priment sur la croissance à tout prix. Nous développons une vision à long terme, avons la volonté de construire dans le temps, assure Jean-François Denis. Nous souhaitons que ceux que nous recrutons adhèrent à notre projet et nos valeurs, mais aussi qu’ils s’épanouissent dans leur travail. Le respect de l’équilibre vie-privée et vie professionnelle fait aussi partie de nos priorités.»
Susciter l’adhésion
Dès lors, pour chaque candidature intéressante, les dirigeants prennent le temps de présenter AlSego, de leur définir la vision, de partager la roadmap définie. « Avant de considérer les compétences techniques, nous échangeons. Il est important que la personnalité puisse s’intégrer dans l’équipe, que la motivation soit réelle. Ensuite, nous apprécions la maîtrise technique », assure Jean-François Denis. Les dirigeants d’AlSego prennent donc le temps de bien recruter, d’analyser minutieusement les candidatures, qu’elles émanent de junior ou de personnes expérimentées. « Nous n’avons aucun problème à engager des juniors, si ceux-ci présentent un bon état d’esprit, avec une volonté d’apprendre, assure Marc Van Oost. D’autre part, une personne expérimentée, avec une maîtrise d’une technologie, devra aussi démontrer une capacité de s’adapter. C’est essentiel. Dans le monde actuel, si on ne se remet pas en question régulièrement, il ne faut pas six mois pour qu’un niveau de compétences acquis devienne potentiellement obsolète. » Dans la perspective de toujours mieux recruter, AlSego a aussi développé récemment des relations avec des écoles d’enseignement supérieur à l’étranger. La société accompagnera ainsi deux stagiaires sur l’année 2018-2019, l’un venant de France et l’autre de Belgique.
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