François Gourdon, CEO de LOGOS ITS.

LOGOS ITS continue d’optimiser sa solution software iDETECT, avec le déploiement de nouveaux modèles prédictifs et l’intégration des possibilités aujourd’hui offertes par le machine learning et l’intelligence artificielle pour toujours mieux lutter contre la fraude et l’ensemble des nouveaux risques auquel est confronté le secteur financier.  Par Sébastien Lambotte

C’est au Luxembourg qu’est développée l’une des solutions software les plus avancées dans le domaine de la lutte contre la fraude financière. Avec iDETECT, LOGOS ITS permet aux acteurs du secteur financier d’intégrer les dernières technologies et pratiques numériques dans le domaine du renseignement pour faire face à de nouveaux risques.
« 
Les institutions financières doivent maintenant faire face à de nouvelles formes de menaces cybercriminelles ainsi qu’à des risques accrus de fuite de données. Elles voient aussi leurs obligations en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme augmenter significativement. Dans ce contexte, leur réputation comme leurs finances, en cas de faille, peuvent rapidement être mises à mal, commente François Gourdon, CEO de LOGOS ITS, société éditrice d’iDETECT. Notre solution, qui s’intègre directement dans l’environnement de données des institutions financières, vise à les soutenir face à ces nouveaux enjeux, avec pour objectif de mitiger les risques, tout en opérant une réduction des coûts »

Se doter de capacités de contrôle et de détection supérieures

Au départ d’une forte expérience dans le domaine du renseignement, combinée à des années d’expériences du secteur financier, LOGOS ITS a mis en œuvre la technologie reconnue, par les experts de Gartner notamment, parmi les performantes du marché.
« 
Au départ de notre technologie, nous voulons nous assurer que toute transaction menée par une personne qui n’a pas la légitimité de le faire puisse être détectée et arrêtée, commente François Gourdon. Grâce à des modèles innovants d’analyse de la donnée à l’échelle de l’institution, toute personne non habilitée qui souhaite accéder à des informations confidentielles peut être détectée. Nos clients se dotent de capacités de contrôle supérieures, pour se prémunir de tout risque.»

Le machine learning pour mieux gérer les alertes

L’enjeu n’a rien d’anodin. Les équipes en charge de l’évaluation de la menace et celles tenues d’investiguer face aux risques, en matière de KYC notamment, pèsent fortement sur les coûts. Et la charge de travail ne fait qu’augmenter.
« 
Au départ de notre expertise, nous explorons les possibilités offertes par la technologie pour gagner en efficience dans le domaine. Plus particulièrement, nous menons plusieurs programmes en recherche et développement, en collaboration avec l’Université du Luxembourg, pour apporter des réponses mieux adaptées aux enjeux évoqués, en explorant notamment les possibilités offertes par le machine learning et l’intelligence artificielle. Nous développons des modèles qui s’appuient sur une analyse globale des données en temps réel, dotés de capacité d’apprentissage, pour toujours mieux identifier les situations frauduleuses et les bloquer automatiquement », poursuit François Gourdon. Grâce à iDETECT, les compliance officers peuvent optimiser leur temps de travail sur des dossiers requérant une investigation plus poussée. « Selon les évaluations actuelles, jusqu’à 70% du temps des analystes est consacré à des alertes de faux positifs ou à des tâches à faible valeur ajoutée. Seulement 30% de ce temps est consacré à de véritables travaux d’analyse. Avec la bonne technologie, vous pouvez simplement inverser le ratio. Les économies sont énormes. L’enjeu est donc d’améliorer la détection, en réduisant les faux positifs, afin de permettre aux équipes de se concentrer sur les alertes qui ont besoin d’investigations plus poussées. »

Une analyse sur l’ensemble de la donnée

Afin de garantir une réelle efficience, iDETECT brise les silos existants à l’échelle de l’institution financière pour mieux gérer le risque dans son ensemble. La solution se veut flexible. Elle peut répondre aussi bien à une structure de petite taille, qui s’appuiera sur des modèles standards, qu’à des organisations internationales, avec de nombreuses succursales, pour lesquelles il sera possible de développer des modèles adaptés, capables d’apprendre en fonction du contexte dans lequel opère l’institution. L’important est de pouvoir effectuer une analyse sur un maximum de données.
« Plus les données et les analyses seront nombreuses, plus la technologie pourra apprendre rapidement et offrir des résultats pertinents. La solution est conçue pour exploiter l’étendue de l’information disponible, celle disponible au niveau de systèmes croisée avec des sources extérieures, en temps réel, afin de fournir une vision globale et cohérente des identités, des accès, des transactions et des activités dans toutes les applications, systèmes et ressources de l’entreprise.», conclut le CEO.