DIGITAL SOLUTIONS

La virtualisation du poste de travail au coeur de la transformation digitale

Avec le soutien de Dimension Data, Société Générale Bank & Trust Luxembourg a exploré toutes les possibilités offertes par la virtualisation du poste de travail et des applications.

December 22, 2016

dimension_dataAvec le soutien de Dimension Data, Société Générale Bank & Trust Luxembourg a exploré toutes les possibilités offertes par la virtualisation du poste de travail et des applications. En misant sur l’innovation, la banque gagne en flexibilité et en efficience, tout en permettant à ses collaborateurs de travailler depuis n’importe où, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’institution. – Par Sébastien Lambotte pour l’ITnation Mag de Novembre 2016

Le poste de travail, de sa gestion quotidienne par l’équipe IT à son utilisation optimale aux travers de différentes applications par l’utilisateur, a récemment été au centre de toutes les attentions au sein de Société Générale Bank & Trust au Luxembourg. « Si nous évoluions déjà dans un environnement de poste de travail virtualisé, nous avons identifié un besoin de ressources supplémentaires, tant en nombre de postes qu’en termes de puissance par unité. Cela a été le point de départ de notre réflexion qui a mené à un véritable projet de transformation digitale », introduit Eric Mely, qui occupait le poste de CTO de la banque jusqu’au 1er septembre 2016. Dans un même temps, la plateforme convergée sur laquelle étaient hébergés les applicatifs métiers et techniques arrivait en fin de vie technologique et n’offrait plus les ressources suffisantes pour absorber la croissance des métiers et l’agilité nécessaire aux nouveaux développements. « Dès lors, notre objectif a été de trouver le meilleur chemin pour intégrer la mise à niveau de ces deux plateformes dans un seul et même projet », poursuit celui qui a aujourd’hui rejoint le siège de Société Générale à Paris, et plus précisément son entité Architecture Technology Office (ATO), la direction en charge de l’innovation technologique du groupe. Le successeur d’Eric Mely, en tant que CTO de Société Générale Bank & Trust est Laurent Nougarou, qui a pris ses fonctions récemment.

Innovation et pragmatisme

Plus qu’une question d’économies, c’est l’innovation et l’expérience utilisateur qui ont servi de fil rouge à la définition des nouvelles solutions mises en place au sein de la banque. La question centrale était de voir comment amener la transformation digitale au coeur du poste de travail. Les thèmes du « Bring Your Own Device » et des nouveaux modes de travail au sein de l’entreprise, de la mobilité des utilisateurs répartis sur deux sites distants, en centre-ville et à la gare, ou encore les nouvelles tendances du flexible work ont largement alimenté la réflexion. « Dimension Data nous a accompagnés dans ces réflexions afin de définir la meilleure solution, poursuit Eric Mely. La virtualisation est restée la ligne directrice. Nous voulions pouvoir bénéficier de l’ensemble des opportunités qu’elle présente et, par la même occasion, démontrer à la banque le véritable potentiel de cette solution. La technologie de stockage “full flash” utilisée aujourd’hui nous a notamment aidés à offrir plus de ressources et de puissance à l’utilisateur final, tout en offrant aux administrateurs une vitesse de déploiement beaucoup plus grande. ». Parmi les technologies utilisées, on retrouve de la virtualisation signée VMWare, de l’XTrem IO par EMC ainsi que de l’UCS et du réseau Cisco.

Un poste de travail 100% non persistant

Dès l’origine du projet, la condition centrale était de pouvoir absorber la croissance de l’entreprise sans avoir à consentir de nouveaux et conséquents investissements à moyen terme. La solution proposée devait donc permettre à l’équipe IT de facilement accompagner la croissance future de l’activité. « Aujourd’hui, nous gérons entre 1500 et 1600 sessions en parallèle. Mais techniquement, désormais, nous pouvons déployer jusqu’à 2000 postes virtuels par site, soit 4000 en tout », précise David Burgermeister, responsable de l’équipe serveurs, stockage, backup et middleware. Après un tour de marché, afin d’identifier les outils les plus adaptés aux besoins de la banque, le projet a pu rapidement entrer dans sa phase de réalisation. « Nous avons voulu amener une rupture, un changement technologique, tout en restant dans des standards reconnus, reprend l’ancien CTO. On a volontairement misé sur les technologies qui nous permettaient de tirer tous les bénéfices de la virtualisation du poste de travail et de ses applications. Même si ces dernières sont parfois encore peu matures et peu, voire pas utilisées sur la place ou ailleurs, si on veut être en avance sur son temps, il faut oser et faire preuve d’innovation. Aujourd’hui, peu d’entreprises vont au bout du concept de virtualisation comme nous le faisons. Nous offrons à nos utilisateurs un poste de travail 100% non persistant. Sans cette non-persistance, on perd à chaque fois de petits bénéfices qui font qu’au final le concept de virtualisation n’est pas intéressant et coûte plus cher, ne fut-ce qu’au niveau de l’empreinte du stockage et de l’administration. »

Désormais, la Société Générale Bank & Trust met à disposition de l’ensemble de ses équipes des machines virtuelles équipées de diverses applications, en fonction des besoins et des profils de chacun. Les utilisateurs peuvent s’y connecter de n’importe où, au départ de n’importe quel device. En matière de sécurité, les applications sont diffusées, mais jamais stockées sur les appareils. Le risque de perdre des données est considérablement réduit, voire nul.

Une administration simplifiée et plus flexible

Du côté de l’équipe d’administration, la virtualisation des postes de travail procure de multiples avantages. « Le métier profite d’un time to market réduit. La mise à disposition d’un environnement est immédiate, résume Julien Poitevin, responsable ingénierie poste de travail. Autre avantage, lors de futurs projets de migration, par exemple vers Office 2013 ou Windows 10, la gestion va être simplifiée, plus rapide, moins risquée et moins chère, ne fut-ce qu’au niveau du testing. » Grâce à ce nouvel environnement, le provisionning et le déprovisionning à la demande, particulièrement difficiles à gérer dans le monde des serveurs classiques, est une réalité au sein de SGBT. Autre point intéressant : en cas d’incident, la virtualisation améliore la résilience de l’activité. SGBT peut redéployer l’activité instantanément. L’utilisateur retrouve immédiatement sa session, sans rien perdre du travail effectué.

Concrètement, le projet a pu être mené en un temps record. « Nous avons reçu le matériel dans le courant du mois de février. L’infrastructure était prête à héberger le nouvel environnement début avril, tests inclus, détaille Julien Poitevin. On a effectué un changement de plateforme, en reconstruisant tout de A à Z. Mais on ne peut pas réellement parler d’une migration. Nous sommes venus un samedi pour effectuer tous les changements nécessaires et les utilisateurs ont pu travailler dès le lundi à partir de leur poste de travail, sans que rien ne change de façon visible pour eux. Ils se sont connectés au même device. Sans le savoir, ils ont eu accès à une machine virtuelle toute neuve, plus performante. » 

En optant pour la méthode « Big Bang », l’équipe IT a pu gagner un temps précieux. « L’approche, parce qu’elle peut apparaître plus risquée, a exigé de convaincre les utilisateurs, nos clients en interne, et de bien expliquer les choses, concède Eric Mely. Nous avons travaillé sur un certain nombre de scénarios. La conclusion a été que nous prenions plus de risque en voulant mitiger celui-ci qu’en basculant tout le système en une fois. Cela demande un certain courage, mais nous disposons aussi d’une équipe très compétente et cela rassure. » 

Un acteur précurseur sur le marché 

Gage de réussite du projet, les utilisateurs n’y ont vu que du feu. « La simplicité de l’utilisation fait qu’ils ne se posent pas trop de questions. Aujourd’hui, ouvrir sa session pour retrouver son environnement de travail depuis une salle de réunion est devenu naturel et évident », souligne Eric Mely. Au final, les collaborateurs de la banque utilisent tous les atouts de la virtualisation sans se rendre compte de ce qui se cache derrière, d’un point de vue technologique et innovation. « La SGBT a opéré un véritable projet de transformation, avec énormément d’innovations technologiques, explique Emilie Deom, Client Manager chez Dimension Data. La banque a fait preuve d’audace et est désormais en mesure de délivrer massivement, instantanément et avec beaucoup plus de performance, de nouveaux services aux utilisateurs. Comme on le voit, ce type de projet de transformation amène aussi un avantage plus difficilement tangible, qui touche aux charges opérationnelles et à la capacité d’opérer beaucoup plus d’environnements à périmètre constant. L’enjeu de toute cette transformation est au final de passer moins de temps à opérer et administrer l’IT et plus de temps à faciliter le business de l’entreprise. » 

Un exemple pour le groupe

Initiative locale défendue au niveau du groupe, qui a validé et supporté le projet, cette migration va servir d’expérience à l’ensemble du groupe Société Générale. « Il faut sans aucun doute souligner l’approche très innovante de SGBT sur un marché luxembourgeois plutôt conservateur, ajoute Emilie Deom, Senior Client Manager chez Dimension Data. Pour nous, en tant qu’intégrateur, cette banque a toujours un coup d’avance. Elle veut aller chercher le meilleur des technologies et voit un grand intérêt à les mettre à disposition de ses utilisateurs le plus rapidement possible. Voici 5 ans, SGBT a été la première à miser sur une infrastructure convergée. Et aujourd’hui, s’engager dans la virtualisation des postes de travail et des applications à ce point est tout aussi précurseur. »

 

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