Unisys Security Index: les passagers aériens belges prêts à renoncer à leur vie privée au bénéfice de leur sécurité personnelle

Le Security Index (indice de sécurité) de Unisys révèle que […]

April 13, 2010

Le Security Index (indice de sécurité) de Unisys révèle que 90 % des passagers aériens belges sont prêts à renoncer à une partie de leur vie privée au bénéfice d’une meilleure sécurité et d’un meilleur confort personnels.

L’enquête indique par ailleurs que 66 % des Belges sont prêts à subir un scan corporel électronique complet. Plus de la moitié d’entre eux (57 %) sont prêts à subir un contrôle d’identité par le biais de données biométriques, notamment une lecture de l’iris ou des empreintes digitales. 57 % disent également être prêts à communiquer au préalable des données personnelles, telles celles figurant sur leur passeport.

“Les Belges apportent une nouvelle fois la preuve d’un beau pragmatisme”, déclare Marc Lambotte, vice-président et directeur général de Unisys Belgique. “Ils acceptent que, dans un cadre bien déterminé, de nouvelles technologies soient utilisées pour accroître leur sécurité. Nous ne pouvons qu’être fiers de vivre dans une société où le concept de ‘vie privée’ n’est pas détourné au détriment de la sécurité de nos concitoyens. Il est toutefois remarquable de constater qu’en dépit du fait qu’ils ne se montrent pas spécialement inquiets au sujet de leur sécurité, les Belges sont bel et bien prêts à lui sacrifier une partie de leur vie privée.”

Unisys est consciente de l’inquiétude des passagers aériens et lance aujourd’hui sa nouvelle solution Next Generation Airport Passenger. Cette nouvelle solution intègre des technologies évoluées et des systèmes informatiques et de communications existants, permettant ainsi de réduire les coûts. Elle procure aux voyageurs une sécurité accrue de même qu’un confort renforcé.


Degré moyen d’inquiétude

L’Indice de Sécurité belge s’appuie sur une enquête réalisée auprès de 755 personnes dans la tranche d’âge des 18 à 65 ans. Il procure un indicateur social du sentiment de sécurité des consommateurs en matière de sécurité nationale, financière, Internet et personnelle. Le degré de ressenti des personnes interrogées est mesuré selon une échelle allant de 0 point – pas d’inquiétude – à 300 points – inquiétude extrême.

Avec un indice de sécurité de 89 points, les Belges affichent un degré d’inquiétude moyen. Leur principale préoccupation concerne le vol d’identité et le détournement des cartes de crédit.

Sécurité financière

Avec un score de 101 points, il s’agit là de la préoccupation numéro un des Belges. 66 % s’inquiètent des risques liés au détournement de leur carte de crédit; 36 % des individus de ce groupe se disent même très inquiets. Par contre, 36 % ne montrent pas la moindre inquiétude en la matière. Un peu moins de la moitié des consommateurs belges (46 %) ne se font aucun souci au sujet de leur aptitude à faire face à leurs obligations financières alors qu’un peu plus de la moitié (53 %) s’en inquiètent bel et bien.Dans ce dernier groupe, 29 % sont sérieusement préoccupés.


Sécurité personnelle

La deuxième préoccupation des Belges concerne leur sécurité personnelle. Deux-tiers des Belges (66 %) s’inquiètent de possibles vols d’identité; 36 % d’entre eux se disent sérieusement inquiets. Dans le même temps, 33 % ne se font aucun souci à ce sujet.22 % disent se faire énormément de soucis à propos de leur sécurité personnelle.


Sécurité Internet

La sécurité Internet n’est pas une crainte majeure pour les Belges. Un peu plus d’un-quart d’entre eux (28 %) s’inquiètent sérieusement de la sécurité de leurs transactions en-ligne, tandis qu’environ la moitié (52 %) s’en inquiètent de temps à autre. 26 % se disent profondément préoccupés par les virus et les pourriels (spam) tandis que 53 % s’inquiètent des menaces en-ligne.


Sécurité nationale

Avec 72 points, la sécurité nationale apparaît comme la source d’anxiété la moins importante des Belges. 49 % disent n’avoir aucune crainte à ce sujet. Toutefois, le groupe de personnes qui se fait sérieusement du souci en la matière a vu son importance monter à 22 %.Tout comme c’est le cas avec la sécurité nationale, la plupart des Belges (82 %) ne se font aucun souci au sujet de possibles épidémies.
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