La banque suisse présente au Kirchberg vient d’annoncer son désir d’outsourcer ses opérations IT dans le cadre de son « Instrument Data Management », ce qui pourrait conduire la banque helvétique à se séparer de 33 employés.

Le service de traitement de données financières de référence va donc migrer vers Mahindra Satyam, un géant indien spécialisé dans la consultante et les services en technologie de l’information. Le département « Instrument Data Management », qui a pour rôle la gestion de données non sensibles comme la gestion d’informations émanant de diverses sources comme les cours de la Bourse, les données de fournisseurs tesl Bloomberg ou Reuters, des opérations sur titres et autres données de référence. De plus, cet outsoursing s’articuleraitt pour partie onshore et une autre partie offshore.

La question qui se pose dans ce genre d’exercice est de savoir si cela s’inscrit dans un désir d’améliorer ce service en faisant appel à des compétences du traitement de données de référence, ou est-ce simplement un moyen de réduire les couts dans un contexte économique délicat, voir les deux.

Isabelle Valentin, porte-parole UBS Luxembourg, a précisé le processus de licenciements. Ainsi, la volonté de la banque est de pouvoir proposer un reclassement à la trentaine d’employés concernés, soit au sein de la banque, soit au sein du prestataire indien. Pour l’instant, les négociations sont en cours avec les diverses parties. L’Aleba qui a pour but de protéger les intérêts des travailleurs de la place financière est également sur le pont pour faire prévaloir les droits des 33 personnes sous le coup du replacement ou d’un licenciement. À noter que la réunion entre les dirigeants d’UBS Luxembourg et l’Aleba prévu pour aujourd’hui mercredi a été reportée à une date indéterminée.