Trois entreprises européennes sur quatre ne survivraient pas à une catastrophe IT

Les entreprises actives au Benelux sont celles qui investissent le […]

November 23, 2011

Les entreprises actives au Benelux sont celles qui investissent le moins dans la restauration des données et des systèmes (disaster recovery)

Trois-quarts des entreprises en Europe ne sont pas certaines de pouvoir reprendre leurs activités après une catastrophe. Parce qu’elles ne seraient pas en mesure de restaurer leurs données et leurs systèmes. C’est la conclusion principale de l’enquête « Disaster Recovery » qui a été conduite auprès de 1750 organisations actives en Europe. Par ailleurs, les responsables de ces entreprises ont indiqué, pour plus de 50 % d’entre eux, avoir perdu des données au cours de l’année écoulée en raison de pannes des systèmes. À cet égard, les entreprises opérant au Benelux ont perdu en 2010 davantage de données que la moyenne des organisations européennes.

Ces conclusions montrent que les entreprises doivent mettre en œuvre des mesures énergiques sur le plan de la restauration et de la sauvegarde de leurs données et systèmes, afin de s’assurer que leurs principaux processus opérationnels ne soient pas mis en péril en cas de catastrophe naturelle ou de pannes des systèmes informatiques pour d’autres raisons.

L’enquête, qui a été réalisée à la demande d’EMC par le bureau Vanson Bourne, avait pour objectif d’interroger les entreprises sur leur état de préparation à une perte de données ou une panne éventuelle de leurs systèmes informatiques. Les résultats font apparaître que des problèmes sérieux surgissent déjà dans des situations qui ne sont pas particulièrement exceptionnelles. Les trois causes les plus fréquentes de pertes de données et de pannes des systèmes sont les suivantes:

Dysfonctionnement du matériel : 61 %
Panne de courant : 42 %
Défaillance des logiciels : 35 %

Quelle que soit la cause, 44 % des entreprises interrogées indiquent qu’elles ont adapté leurs procédures de sauvegarde et de restauration après un incident. À cet égard, les entreprises du Benelux qui ont procédé de la sorte se situent à 33 %, soit sous la moyenne européenne. Par ailleurs, 27 % des entreprises ont investi davantage de moyens financiers dans la sauvegarde et la restauration après une catastrophe.

« Les résultats de l’enquête montrent que les entreprises doivent réévaluer leur stratégie de sauvegarde et de restauration », souligne Jean-Pierre Ducheyne, Senior Technical Consultant chez EMC Belux. « Certainement dans le climat économique actuel, les entreprises ne peuvent pas se permettre de perdre du chiffre d’affaires ou de la productivité parce que leur informatique ne fonctionne pas comme elle devrait. En adoptant une approche de sauvegarde bien pensée, les entreprises peuvent restaurer plus rapidement leurs données et leurs systèmes en cas de panne ou d’accident plus grave. »

Impact économique : perte de chiffre d’affaires en raison d’une panne

L’enquête révèle également l’ampleur de l’impact économique d’une panne de systèmes pour les entreprises. Cet impact comprend plusieurs volets, dont voici les trois principaux :

Perte de productivité des collaborateurs : 43 %
Perte de chiffre d’affaires : 28 %
Retard dans le développement des produits : 27 %
La défaillance de systèmes a conduit, dans les entreprises européennes, à une perte de productivité moyenne de deux jours ouvrables. Ce qui revient, pour une entreprise employant en moyenne 2000 collaborateurs, à 28 391 heures-homme.

Les investissements les plus faibles au Benelux

L’enquête fait également apparaître que les entreprises consacrent environ 10 % de leur budget informatique à la sauvegarde et à la restauration de données et systèmes. Les entreprises du Benelux n’allouent à ce poste que 8,16 % de leur budget informatique, ce qui est la proportion la plus faible en Europe. En outre, 40 % des entreprises européennes interrogées se fient encore, pour leurs opérations de sauvegarde et de restauration, à des solutions de type « bandes » (au Benelux, cette part grimpe à 46 %). Le transport, le stockage, le test et le remplacement des bandes reviennent en moyenne annuelle à quelque 74 000 euros. Dans 10 % des entreprises qui utilisent des bandes pour la restauration des données et des systèmes, un membre du personnel emmène les bandes chez lui.

De manière générale, 80 % des entreprises européennes qui utilisent des bandes s’orientent vers une autre solution (cette proportion est de 70 % au Benelux). Les principales raisons invoquées sont les suivantes :

Le temps consacré à rechercher les données : 39 %
La sauvegarde plus rapide : 33 %
L’absence de durabilité : 26 %

Se préparer à une interruption des systèmes ou à des incidents plus graves commence par mettre au point une stratégie de sauvegarde. L’enquête montre que les entreprises y consacrent souvent davantage de moyens après une catastrophe, mais les dommages sont déjà là. Il s’agit donc d’envisager la problématique de manière proactive et de réfléchir à l’impact économique que peuvent provoquer une panne ou des incidents.

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