L’édition 2016 de BILjobdating, ce samedi 2 juillet, aura un accent très digital. Parce que la banque se transforme, elle requiert de nouvelles compétences numériques. Evocation de ces changements avec Albert Mersch, Head of HR Strategy&Steering.

Monsieur Mersch, pouvez-vous expliquer les raisons qui poussent la BIL à proposer ce BILjobdating ?

Cette initiative est proposée pour la troisième année consécutive. Elle a été mise en place pour envoyer un message fort au marché de l’emploi local, et notamment aux jeunes, en précisant que la banque comptait sur leurs ressources et leurs compétences. Les résultats ont été plus que positifs, l’événement accueillant à chaque fois plusieurs centaines de participants. Nous avons voulu donner à cette édition 2016 un accent particulier à travers les profils recherchés. Les métiers du digital et de l’innovation sont particulièrement mis en avant. Cela traduit la transformation qui s’opère au sein de la banque et qui nécessite de s’appuyer sur des compétences spécifiques.

La banque d’aujourd’hui doit-elle s’appuyer davantage sur des compétences digitales ?

 Notre banque, comme beaucoup d’autres, est fortement engagée dans un tournant digital sur l’ensemble de la chaîne de valeur. C’est avant tout le client qui nous entraine dans cette voie. Il exige de pouvoir profiter des nouveaux canaux dans ses démarches avec sa banque, mais aussi de profiter d’une autre relation. Il nous appartient de le suivre dans cette voie, mais aussi de pouvoir lui proposer une offre à valeur ajoutée en profitant des opportunités offertes par la technologie. Pour y parvenir, nous devons nous appuyer sur des compétences digitales plus importantes, tant d’un point de vue qualitatif que quantitatif. C’est ce que veut traduire cet événement. 

Au sein de la banque, les compétences digitales prennent-elles le pas sur des compétences plus traditionnelles ?

La situation n’est pas aussi binaire. Une évolution s’opère et l’ensemble des métiers, des sales au RH en passant par le marketing, toutes les composantes de la banque en somme, doivent intégrer une dimension digitale. Dans le domaine RH, nous devons donc veiller à faire évoluer les compétences. Au niveau de nos métiers, par exemple, nous intégrons désormais la composante digitale dans nos processus de recrutement, en utilisant la technologie vidéo avec un partenariat innovant avec Kliber. Il n’y a plus un poste au sein de la banque qui n’intègre pas de composante digitale. Mais l’enjeu de transformation actuelle exige de recourir à des compétences nouvelles, comme des data scientists ou des content managers, qui n’existaient pas il y a quelques années. Des processus s’automatisent pendant que de nouvelles fonctions se créent.

Selon vous, cette transformation digitale et le niveau d’automatisation qui peut en découler sont-ils de nature à créer des emplois ou à en détruire à l’échelle de la banque ?

Je pense sincèrement qu’elle est créatrice d’emploi à court terme, avec un grand besoin en ressources pour opérer cette transformation, mais aussi à moyen et long terme. Nous devrons toujours être plus attentifs aux besoins du client, qui attend un service plus efficient sur l’ensemble de la chaîne de valeur, avec notamment une disponibilité 24h/24, des interlocuteurs de qualité quel que soit le canal de communication qu’ils privilégient. Les métiers de la banque d’aujourd’hui ne sont pas ceux qui prévalaient hier. Le défi est de pouvoir faire évoluer les compétences. Et pour cela nous pouvons compter sur un engagement fort de la direction de la BIL pour réussir dans cette voie et continuer à créer de la valeur.

Les intéressés peuvent encore s’inscrire au BIL Jobdating, rendez-vous sur https://www.bil.com/jobdating/index-fr.html