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Test manager, ce rôle clé et incontournable, garant de la qualité de vos projets informatiques

q-leap la société spécialiste de qualité et du test logiciel à Luxembourg connaît un succès croissant. Aujourd’hui la jeune entreprise compte une vingtaine de consultants, un chiffre qui en dit long sur cette activité, qui apparaît encore trop souvent dans l’ombre des projets informatiques.

June 10, 2015

q-leap la société spécialiste de qualité et du test logiciel à Luxembourg connaît un succès croissant. Aujourd’hui la jeune entreprise compte une vingtaine de consultants, un chiffre qui en dit long sur cette activité, qui apparaît encore trop souvent dans l’ombre des projets informatiques.

Par Sébastien Lambotte

Afin d’en savoir plus sur ce domaine, nous avons sollicité Julien Desmulier, spécialiste du test logiciel et test manager chez q-leap.

Garant de la qualité et de la viabilité d’un programme, le testeur est une personne clé dans la réalisation d’un projet informatique. Cela passe notamment par la mise en œuvre de processus réguliers de test afin de garantir la qualité des programmes informatiques et ses fonctionnalités. Un programme de test réussi permet de livrer une version fiable et opérationnelle du logiciel et d’en améliorer sa qualité. Pour Julien Desmulier, il faut veiller à la mise en œuvre de ces phases de test, tout en les inscrivant dans une approche qualité plus large. « La complexité croissante des systèmes informatiques augmente la possibilité d’erreurs et l’étendue de leur impact. Mon rôle est de déterminer les méthodologies et les processus de test permettant de répondre aux objectifs fixés » précise-t-il. L’enjeu est de s’assurer de la qualité du logiciel et plus particulièrement de ses fonctions critiques, en les soumettant à divers processus et scénarios.

A chaque nouveau projet le testeur doit se familiariser avec les enjeux du secteur, mais aussi comprendre les usages finaux et les besoins du client. Selon une méthodologie précise élaborée en amont, il analyse et vérifie, unité par unité, la cohérence et les fonctionnalités du programme, à la recherche d’erreurs éventuelles.

Julien Desmulier a acquis une forte expérience dans les métiers de la qualité des « soft ». Avant de rejoindre l’équipe de q-leap, il a été test manager chez Mobistar/Orange pendant quatre ans, d’abord en Belgique puis au Luxembourg. « Au départ, je travaillais au niveau opérationnel, dans le support de logiciels en production. Dans ce contexte, nous avons été amenés à faire des tests techniques pour nous assurer du bon fonctionnement des applications. Cela m’a conduit tout naturellement à m’intéresser aux processus inhérents à la qualité. De fil en aiguille, j’ai développé une réelle passion pour le sujet », poursuit le nouveau test manager de q-leap.

Dans une société digitale, profitant de nombreuses applications, s’appuyant sur des systèmes interconnectés et interdépendants, les enjeux relatifs à la qualité des logiciels sont de plus en plus importants. « Une faille, dans la mesure où elle entraine une indisponibilité des systèmes ou des défauts dans des processus, peut engendrer des conséquences fâcheuses. Dans un univers e-commerce, par exemple, il peut en résulter des pertes conséquentes », poursuit Julien. « Notre rôle est de triturer les systèmes, de trouver les failles afin de permettre aux développeurs d’y remédier. »

La mise en œuvre de tests relatifs aux logiciels ou à un écosystème applicatif suit des méthodologies particulières. Et plus tôt le processus de contrôle qualité sera envisagé, plus le développement sera efficient. « Souvent, on fait appel à nous en fin de projet. Ce n’est toutefois pas l’idéal. Selon la complexité du projet, on peut être amené à révéler des failles impliquant d’importants changements, de revoir les choses de fond en comble » commente Julien Desmulier. Dans la mesure où les tests peuvent être envisagés dès l’étape de la conception, que l’on peut y procéder tout au long du développement, mieux vaut donc anticiper au maximum, prendre conscience des mesures nécessaires au moment opportun, et éviter ainsi de perdre beaucoup de temps et d’argent.

Selon les objectifs établis en matière de contrôle qualité, le rôle de Julien est donc d’établir la méthodologie relative aux tests à mener. Une démarche qualité peut débuter avant le moindre développement, au niveau de l’analyse du projet. « Préalablement aux premiers tests, sur base des documents théoriques, il est possible de déterminer quelles pourraient être les faiblesses d’un système, les parties critiques d’un produit », commente Julien. « Nous pouvons alors établir des scénarios de tests, les orienter sur les fonctions identifiées comme étant à haut risque et envisager les ressources nécessaires pour mener à bien les activités de test. »

Selon la nature du projet et sa complexité, un test sera plus ou moins long et impliquera une équipe plus ou moins importante. Un test peut mobiliser aussi bien une personne qu’une équipe composée de plusieurs membres, et cela sur une période pouvant aller de quelques semaines à plusieurs années. « Pour allouer les ressources de manière efficiente, il faut pouvoir bien planifier les tests, prévoir les besoins. En étant impliqué en amont, on peut également envisager de mettre en place des tests automatisés dépendamment de leur faisabilité et du retour que l’on peut avoir sur un tel investissement. », poursuit le test manager. « Un projet de longue haleine, avec des vagues de développement successives implique une répétition régulière des procédures de test. Les automatiser permet donc de gagner du temps et d’allouer des ressources à haute valeur ajoutée sur des tâches plus spécialisées et plus complexes. »

S’inscrire dans une démarche qualité engage le chef de projet de test à procéder avec stratégie, en prenant du recul. « Ma fonction ne se limite pas à gérer les enjeux techniques. Elle comprend aussi une dimension humaine. Il faut pouvoir gérer les équipes, maintenir leur motivation, leur enthousiasme vis-à-vis de leur métier et des projets menés », commente le test manager. Dans un univers logiciel et technologique qui évolue extrêmement vite, il est essentiel de se former continuellement, pour pouvoir appréhender de nouveaux projets. « Ces dernières années, notamment, on a vu de nombreuses évolutions dans le monde du mobile et des objets connectés. Nos équipes doivent les intégrer, afin de toujours répondre aux attentes de nos clients », explique-t-il. Bien plus qu’un simple expert technique, le test manager est un consultant capable de s’adapter à tous les secteurs et à ses interlocuteurs.

Il faut donc pouvoir accompagner les équipes « les testeurs » pour qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes. « Un bon testeur est celui qui ne se contente pas de regarder uniquement le produit, mais celui qui considère également ce qu’il y a autour, l’environnement avec lequel il est amené à interagir. Avant toute chose, il faut être curieux et être capable de s’adapter à tous les contextes», explique-t-il. Une curiosité qui ne manque pas à notre test manager. Il ne fait également aucun doute que les métiers du test deviennent incontournables dans la transition numérique que nous sommes en train de vivre.

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About q-leap

q-leap is specialised in software quality assurance and testing solutions. Our services are shaped to support project managers, developers, testers and operation teams with the aim to deliver high-quality applications across web, mobile, enterprise and IoT platforms.

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