Filiale de SAP, Business Objects est pour la huitième fois consécutive le plus grand éditeur de logiciels de Business Intelligence en termes de chiffres d’affaires, en détenant une part de marché de 14,2 pour cent. En 2007, SAP et Business Objects ont décroché une part de marché de 19,2 pour cent, devançant ainsi très largement les autres fournisseurs.

Ces résultats ressortent de l’étude annuelle du bureau d’études IDC intitulée « Worldwide Business Intelligence Tools 2007 Vendor Shares: Query, Reporting, Analysis and Advanced Analytics Market Stable in the Face of Economic Turmoil », consacrée au marché mondial de la BI. Selon le rapport, l’investissement en logiciels de Business Intelligence reste en tête de la liste des priorités des entreprises. Le marché a enregistré une croissance de 12% en 2007 pour atteindre un peu plus de sept milliards de dollars.

Selon IDC, Business Objects est le premier producteur de ce secteur à franchir le cap du milliard de dollars de chiffre d’affaires. Dans ce cadre, les enquêteurs ne tiennent pas compte des revenus de la filiale de SAP générés par des groupes de produits apparentés comme l’intégration de données et les applications de gestion des performances.

Business Objects réalise la plus grande partie de son chiffre d’affaires grâce à son logiciel de connaissance BusinessObjectsXI. Business Objects a également élargi son offre avec des applications destinées à simplifier la gestion des résultats financiers, à réaliser des analyses et à gérer la qualité des données. À cet effet, elle a repris, respectivement, les entreprises Cartesis, Inxight et Fuzzy Informatik.

Selon le rapport, SAP a renforcé sa position dans le secteur de la Business Intelligence avec le lancement de SAP NetWeaver Business Intelligence Accelerator et avec ses produits d’entreposage de données. En combinant les logiciels de Business Objects et de SAP NetWeaver, les utilisateurs obtiennent une vue plus large des résultats d’entreprise.

SAP et Business Objects sont encore mentionnées séparément, parce que la reprise a été achevée en janvier de cette année. L’année prochaine, les deux entreprises recevront une cote commune.