Seconde édition du forum ITbanker à Luxembourg

ITbanker, rencontre entre experts du monde financier et professionnels de […]

October 30, 2009

ITbanker, rencontre entre experts du monde financier et professionnels de l’IT, s’est déroulé ce jeudi 29 octobre à la Chambre de Commerce et a rassemblé 175 personnes. Plusieurs acteurs importants de la place financière étaient présents aux côtés d’ITnation pour faire de cette journée une réussite. Le Ministre de l’Economie, Jeannot Krecké, a ouvert la session et Dominique Valschaerts, CEO de Finesti est venu conclure les débats aux côtés de Fernand Grulms, CEO de Luxembourg for Finance.

Un Grand Duché résolument tourné vers l’avenir

En ouverture des sessions, le Ministre Krecké a rappelé sa présence à l’édition précédente d’ITbanker. Il en a profité pour faire le bilan de cette année écoulée.
« L’année passée, on était en plein milieu de la crise financière. L’idée était alors de recréer de la confiance au sein du secteur. Aujourd’hui, certains pensent que le monde de la finance est en train d’en sortir tout doucement. Je dois admettre que le reste de l’économie est toujours en souffrance, les exportations, pour choisir un exemple, n’ont pas encore atteint un niveau suffisant ».

Même si le Luxembourg a beaucoup souffert de la crise et continue à en subir les conséquences, Jeannot Krecké se veut optimiste et confiant envers les capacités de la place. « L’innovation est la clé d’un futur meilleur. Le Luxembourg peut et doit développer des produits et des services innovants pour revenir dans la course. Ces derniers mois beaucoup de compagnies ont réduits leurs dépenses en IT, c’est une tendance qu’il faut inverser. Je pense que c’est justement en période de crise qu’il faut pouvoir compter sur une IT de pointe, conclu le ministre. On doit encourager les investissements en recherche et développements. Au Ministère de l’Economie, on va continuer à soutenir différents projets de ce type. On travaille pour l’instant sur une lois sur l’e-archivage et sur l’e-invoicing pour construire un nouveau cadre légal et être au niveau européen».

Finesti, un acteur clé de la place

Dominique Valschaerts de son côté, a rappelé le rôle fondamental joué par Finesti au niveau de la finance luxembourgeoise. Créee en 95 suite à l’impulsion de la bourse et de l’Etat luxembourgeois, elle se positionne comme intermédiaire entre les acteurs de la place. « Le rôle de Finesti est de faciliter les échanges d’informations entre les intervenants du marché. On fait le tri entre toutes ces données et on les répartis auprès des différents acteurs concernés. Sa mission est de standardiser et de simplifier la transmission des documents légaux ainsi que les systèmes de reportings que les fonds doivent adresser aux autorités. La transparence des infos est quelque chose de très important pour nous. Les données doivent pouvoir être accessible à tous », explique Dominique Valschaerts. Finesti est principalement active dans trois domaines clé de la place luxembouregoise: la collection de données, la transmission des informations ainsi que les services liés à l’exigence de transparence. « Dans les prochains mois, on veut encore améliorer notre architecture IT et ajuster le standard XBRL qu’on a déjà implémenté », ajoute le CEO.

Des ambitions internationales

Fernand Grulms, quant à lui, a eu la mission de clôturer cette journée riche en échanges et en contenu. Il a choisi d’axer son discours sur l’avenir du Grand Duché et sur les nombreux challenges qui l’attendent dans les années à venir. « On est le centre financier international le plus important en Europe et le deuxième au niveau mondial », rappelle-t-il. Le Luxembourg possède une forte dimension internationale, que ce soit au niveau de l’origine des banques présentes sur son territoire, de celle des fonds ou en terme de clients. En effet, 46% de ses clients viennent de Belgique, d’Allemagne et de France et 26% d’entre eux sont issus d’Amérique latine ou d’Asie. « C’est cette tranche que l’on veut encourager, je pense que les entreprises qui s’associeront avec l’Asie dans les années à venir, sont celles qui seront les mieux positionnées. Le Luxembourg est avantagé car il possède à Hong Kong ou au Japon de nombreuses parts de marché », ajoute le CEO de Luxembourg for Finance.

Parmi les défis qui attendent le Grand Duché, Fernand Grulms a insisté sur le vieillissement de sa population, la globalisation en perte de vitesse, l’émergence de nouveaux centres financiers comme Dubaï, la concurrence avec l’Asie…
« Je pense malgré tout que le Luxembourg a toutes les cartes en main pour répondre à ces challenges », conclu-t-il.

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