Rationalisez la gestion de votre patrimoine applicatif

L’écosystème autour des entreprises évolue de plus en plus rapidement. […]

December 19, 2012

L’écosystème autour des entreprises évolue de plus en plus rapidement. De là né le besoin de pouvoir se concentrer rapidement les ressources et l’attention sur son cœur de métier, sans par ailleurs, négliger le patrimoine applicatif, outil clé du fonctionnement des entreprises. De nombreux logiciels accompagnent ainsi la vie des sociétés dans leur activité quotidienne.

Ces logiciels sont stratégiques et aident à travailler mieux et plus efficacement. Ils sont souvent la clé de voûte des relations avec les fournisseurs, partenaires, clients et employés. Nous ne pouvons pas nous en passer : ils doivent être toujours disponibles et régulièrement adaptés à l’évolution de notre métier. Mais leur prise en charge est parfois complexe et coûteuse. Logica, expert en Application Management Services en Europe promeut la gestion globale des applications en combinaison avec des solutions d’optimisation, que ce soit en matière d’efficacité et de performance économique. Mais comment garantir le succès de la gestion de son patrimoine applicatif ?

Importance de la phase de transition

La phase de transition s’organise afin d’assurer un transfert de connaissance efficient, une industrialisation des services, une formalisation de la relation contractuelle et la mise en œuvre d’un pilotage adapté. Les enjeux majeurs de cette phase sont :

•    Conserver la satisfaction utilisateurs

•    Etre autonome à l’issue de la transition tout en s’intégrant dans l’organisation

•    Identifier les manques et les combler (ex. documentation incomplète)

•    Amorcer un plan d’amélioration continue

 

Schema 1

 

La phase de transition doit être progressive pour permettre l’acquisition de la connaissance, la mise en œuvre de la gouvernance et la mise en situation de production. La capacité de production nécessaire pour satisfaire aux besoins utilisateurs est conservée tout au long de la phase de transition.

Les connaissances sont acquises par le biais de formations théoriques (métier, fonctionnelle et technique), d’auto-formation (acquisition de la documentation, réalisation de plans de test) et par la mise en situation réelle (prise en charge progressive de parties du service final en doublon avec le sachant puis sous le contrôle du sachant).

La phase de gouvernance permet la définition de l’organisation (définition des rôles, responsabilités et instances de pilotage), la mise en œuvre des processus, la finalisation du niveau de service à fournir, la description du reporting et l’implémentation de l’outillage intégré.

Sans oublier la dimension RH

De plus, parmi les facteurs clefs de succès, la dimension RH n’est pas à ignorer. La gestion des compétences poursuit les objectifs suivants :

•    Faciliter/accélérer l’intégration d’une nouvelle ressource

•    Accompagner les ressources dans leur évolution

•    Former les ressources  aux besoins courants et futurs

•    Garantir la permanence et la disponibilité des ressources clés

•    Contingenter les risques liés au Turn-over

Les moyens déployés pour l’atteinte de ces objectifs sont traités conjointement à la gestion de la motivation des ressources humaines. Ils consistent à mettre en œuvre une politique RH adaptée. Celle-ci est organisée autour du développement personnel (évaluation, Coaching et Plan de Développement), de la formation (sur catalogue et spécifique) et de communautés métier et technique (animation de communautés, conférences, sites collaboratifs).

Favoriser les rotations (cf schéma ci-dessous) est essentiel dans la dimension RH afin de mitiger les risques liés à un départ de ressource, de gérer la motivation (rompre la monotonie) et de développer de nouvelles compétences. Enfin, la mesure du niveau de compétence acquise permet d’identifier les écarts pour garantir le niveau de service, d’évaluer le niveau des ressources « backup » et de mesurer le niveau d’expertise.

Schema 2

Quid du Luxembourg

L’activité d’Application Management est majeure pour Logica au Luxembourg qui fourni ses services dans les secteurs privé, étatique et institutionnels. Aujourd’hui, Logica Luxembourg propose la prise en charge de parcs applicatifs volumineux (80 % du parc de la Cour de Justice de l’Union européenne, équipe d’environ 80 personnes au Parlement européen) et complexes (technologies hétérogènes, niveau de service élevé, implantation client multi-site) en intra et extra muros.


Didier Crugnola, Directeur de projet senior, Logica Luxembourg, now part of CGI.

Watch video

In the same category