Oracle, chaud devant !

Tel le skipper du catamaran, Oracle est concentrée sur la […]

March 21, 2013

Tel le skipper du catamaran, Oracle est concentrée sur la course…, a lancé Pierre Henin, Managing Director d’Oracle Luxembourg lors d’OTC2013.

L’Oracle Technology Conference est tombée à pic pour les partenaires, les clients et les utilisateurs de la grande famille Oracle. Le ciel se dégage et à l’horizon, la baie du succès.

« Facts !, ouvre Pierre Henin. Nous investissons 4,5 milliards de dollars par an en R&D et cela ne fait que de progresser. Nous avons acquis ces dernières années de nombreuses compagnies, pour près de 32 M$. Et si cela a été fait, c’est pour élever plus encore le niveau de la technologie. Simplify I.T. ? Oui, en mettant nos efforts à créer les solutions Best of Breed. Aujourd’hui, nous avons 52 produits classés numéro 1 dans leur segment respectif. » Une position qui s’inscrit dans le réel : « nous venons d’emménager dans de nouveaux locaux au West Side Village, dans la Capellen Arena », fait remarquer Pierre Henin avec ce petit lapsus. C’est vrai que l’aire de Capellen est devenue la place ICT.

Focusé, précis, en tête, mais full stack. Et Philippe Cammaert, Senior Sales Manager d’Oracle Luxembourg, d’ajouter : « c’est par l’innovation que nous progresserons. La complexité tue l’innovation », ravi de voir Luxembourg en belle position sur les tables des pays les plus employés à œuvrer avec l’innovation.

Commitment, not promise

Un message renforcé par toute la famille Oracle. « Lorsque nous avons parié sur l’hardware avec l’acquisition de Sun, nous avons dit combien cela serait important pour nous, se souvient Jan Ronsse, Senior Sales Director en Benelux. Ce n’était pas une promesse, mais un engagement… » Mobile, Big data,… ne sont pas vains. Ils sont à la portée des clients. « Ce ne sont pas les prochains hypes. C’est la réalité. » Et de rappeler les quatre piliers d’Oracle : Full Stack pour hardware et sotfware designés pour œuvrer ensemble ; Performance pour toujours mieux ; Built for Cloud et finalement Innovation comme avec le Software-in-silicon, qui ouvre la nouvelle génération des Sparcs, à venir la semaine prochaine…

Oracle voit clair

« Nous sommes particulièrement satisfaits de la très forte participation de ce jour, note Philippe Cammaert. Cela démontre l’intérêt que le marché luxembourgeois porte aux solutions d’Oracle. Cela démontre aussi que nous avons renversé notre position sur le marché en gagnant un dynamisme nouveau. L’objectif de cette journée était simple : montrer toute l’offre d’Oracle en un seul meeting. Un pari difficile à tenir, tant notre catalogue est riche, mais un challenge relevé dans l’ensemble, avec des sujets variés. Nous avons mis un accent particulier sur les solutions qui répondent aux nouveaux besoins des clients : Cloud, Mobile, Social. Et pas avec des propos en l’air : du concret. J’ai particulièrement été impressionné par la session sur le thème de la base de données. Ce que nous sommes en train de faire est incroyable. On a mis le paquet. Nous garderons à nouveau une avancée réelle avec nos technologies sur nos concurrents. » Chaud devant.

Pierre Henin et Philippe Cammaert

« Nous avons recréé une véritable Oracle à Luxembourg, s’enthousiasme Pierre Henin au vu de la forte participation. Désormais, on a retrouvé la communauté Oracle. Le portefeuille est tel qu’il peut être difficile à appréhender, mais nous allons tout faire pour permettre au marché de prendre connaissance de cette richesse. Nous le ferons par plus de visibilité, mais aussi au travers de notre écosystème de partenaires. » Avec ses exposants, Arrow, Apydos, Dimension Data, ebrc, eProseed, euroscript et Fujitsu, Oracle rassemble plus encore. « Nos partenaires sont la glue entre nos technologies et les clients », ajoute Pierre Henin.

Oracle DB : bientôt place à 12C

En effet, pour 2013, il faudra encore compter avec Oracle. Et à plusieurs étages. Dans les semaines à venir, Big Red va annoncer de nouvelles solutions et produits. Mais c’est un coin du voile sur Oracle 12C que Javier Cabrerizo a levé. Le VP Business Development d’Oracle a pointé particulièrement 12C, la prochaine génération de DB d’Oracle, annoncée pour cette année. « Cinq années de développement », dit-il. « Il s’agira d’une architecture de base de données holistique, une DB Cloud. Elle renforcera encore l’offre Big Data et la seconde génération des appliances Big Data s’en trouvera aussi enrichie. Avec les Exadata (la bête à données d’Oracle, ndlr), nous avons plus de mille déploiements, dont BNP Paribas, P&G, Carrefour… Avec 12C, nous lancerons la première base de données multitenant au monde. Il ne s’agira pas de le faire au niveau de l’applicatif, mais de la base de données elle-même. » Avec le goût de ceci : prête pour la consolidation de la DB. En effet, Oracle a entendu ses clients : « No App impact, Isolation and Multitenant, Fast provisionning and Cloning. » 12C permettra de migrer les bases anciennes sans toucher aux formats, dépendances, tables… Une vraie DB pour consolider. « Unplug and Plug ». Aussi simple que cela. Hot.

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CNS : BICC en Oracle

Pour la jeune Caisse Nationale de Santé, créée sur la base de l’Union des Caisses de Maladie et de six caisses du secteur privé en 2009, l’heure est à l’intelligence avec les données. La CNS a choisi Oracle, principalement OBIEE pour analyser, gérer, prévoir et reporter sur les prestations de santé. Avec 2,2 milliards d’Euros d’intervention annuelle pour les dépenses en soins de santé, couverture maladie ou de maternité,… et 500 millions pour l’assurance dépendance, le CNS est l’un des maillons forts de la cohésion nationale au Grand-Duché de Luxembourg.

Nicolas Kremer, CNS

Avec près de 2000 médecins qui facturent à l’acte, une centaine de pharmacies, une douzaine de laboratoires, 13 hôpitaux ainsi qu’une multitude de professionnels de la santé en profession libérale et de prestataires connexes (transport, etc…),… la CNS a de nombreuses relations et interactions avec l’écosystème de la santé. Dix-sept employés œuvrent à la MOA, sans compter le soutien technologique du fournisseur ICT interne : le Centre Commun de la Sécurité Sociale. En 2005, avec Hermès, la CNS et ses prédécesseurs ont entamé une collaboration qui a conduit à la création d’un BI Competence Center de 6 personnes.

« Notre but est d’augmenter la visibilité sur les prestations, explique Nicolas Kremer, membre de la direction à la Caisse Nationale de Santé. Nous voulons un traitement plus souple qui tienne compte non seulement de l’évolution des comportements des assurés et des prestataires, mais aussi de l’évolution démographique du pays. Comme nous ne disposons pas d’une DB commune pour les diverses activités couvertes par la CNS, nous consolidons nos actions dans le BICC. Cette approche nécessite moins d’efforts pour la gestion et la manipulation des données, et apporte une meilleure rapidité de traitement et d’exécution. Enfin, nous apporterons une définition commune pour les objets à traiter. »

Données, transformations, schémas… voilà le voyage de la data au sein du BICC. « Avec le serveur OBIEE, nous créons des objets complexes très facilement », note Jérôme Desmet, du département MOA de la CNS. Nous mettons en place une architecture de référence pour former un environnement adapté et maîtrisé. »

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