La croissance de NetApp est continue malgré les temps maussades pour les investissements. Avec un gain qui dépassera les 30% WW, le CA de NetApp est un signe de l’activité du spécialiste de la gestion et du stockage de l’information. En Belux, NetApp constatera probablement fin avril (clôture fiscale) un alignement sur ces chiffres -et meme si Jan Vleminckx quitte l’entreprise apres 11 ans de service-; Luxembourg faisant même mieux !

2011 aura donc été un bon cru pour NetApp à Luxembourg et ses partenaires d’implémentation. Avec de beaux projets entamés ou renforcés chez Enovos, Imprimerie Saint-Paul, Banque de Luxembourg… ces huit années de présence en terres grand-ducales portent bien leurs fruits. « Nous avons ajouté 96 nouveaux noms dans notre liste de clients en Belux cette année », peut se targuer Jan Vleminckx, ex-Regional Manager de NetApp Belux, remplace ad interim par Stef Schampaert. De son côté, Dany Zigrand, Sales Representative de NetApp, peut être également satisfait d’un bon portefeuille de plus de 125 références à Luxembourg dont près de 90% sont gérées à travers les partenaires tels Telindus, C2D, NextiraOne, Simac, SystemSolutions, CSC, T-System, Accenture/SAP en tant que Service Provider ou les grands accords avec Cisco, Fujitsu ou IBM… !

D’entrée à entreprise-class

NetApp fait également mouche dans l’entry level, avec un système PME qui convient bien au marché européen – et donc luxembourgeois – et qui ne fait pas de concession technologique. « Nous y avons mis toutes nos innovations depuis 1992, dit Jan Vleminckx. En effet, notre micro-code, Data Ontap, garantit à nos clients une solution pérenne qui couvre les besoins de quelques teras à plusieurs petas, sans migration. Notre nouveau Data Ontap 8.1, en cluster mode, permet également des possibilités de sclaing up and de scaling out très avancées. »

Depuis les machines bien concentrées, dans un 2U, du plus petit système 2240 au grand cluster, NetApp veut offrir une protection des investissements très grande. Avec son V Filter, une solution de partage de ressources, NetApp autorise même plusieurs environnements sur le même layer physique, sans virtualisation avancée. Idéal pour les petites entreprises qui ne veulent pas aller vers les grands systèmes virtualisés qui n’en n’ont pas les besoins.

Avec Cisco dans FlexPod

Et le Cloud ? Mangé à toutes les sauces, la recette de NetApp se veut différente. Le Cloud n’est qu’un moyen de faire de l’IT un business enabler pour l’entreprise, aime à dire NetApp. Il s’agit donc de repenser la valeur des systèmes. Pour cela, NetApp s’est notamment engagé aux côtés de Cisco pour entamer la transformation au cœur du datacenter, avec une solution de virtualisation du stockage end-to-end, FlexPod. Cette solution repose sur la Cisco UCS.

« Nous avons encore beaucoup trop d’IT qui repose sur des silos, dit Jan Vleminckx. Et les études nous montrent que nous avons de 50 à 60 % d’overhead dans chacun de ces silos. Nous devons véritablement remettre ces silos sur une plateforme qui sera plus intelligente et qui provisionnera en fonction des besoins. » NetApp veut assurer d’une solution qui traite les besoins avec des disques de différente qualité et qui tournent des applications pour n’importe quelle utilisation… Ainsi, NetApp peut se permettre de migrer des volumes de SATA à FiberChannel ou vice-versa.

La FAS 2020 devient 2040 et a subi une excalation à des prix qui restent stables, à partir de 6500 Euros pour le 2040. « Nous avons même introduit le 2240 qui est trois fois plus performant que son prédécesseur, dit Tom Willems, Consultant de NetApp. Du plus petit environnement jusqu’au plus grand dans cette gamme supportant jusqu’à 400 teras, la gestion est identique. Tout est inclus et il n’y a aucune option à souscrire. »

Enfin, la plateforme NetApp est aussi réputée pour ses qualités en déduplication, et qui permet de réduire les volumes sous gestions de 50% par terabyte de stockage sur le primary level, grâce à son block dedup. NetApp est bien dans la place… même si elle ne prend que 2U…