L’ICT luxembourgeoise en maturité, dit l’APSI

Dans le cadre de son bilan des actions et à l’entame de la nouvelle saison, l’APSI poursuit sur sa lancée des actions qui mettent à l’honneur la contribution économique du secteur dans l’économie du pays.

February 3, 2014

Dans le cadre de son bilan des actions et à l’entame de la nouvelle saison, l’APSI poursuit sur sa lancée des actions qui mettent à l’honneur la contribution économique du secteur dans l’économie du pays.

« L’ICT à Luxembourg est d’une grande maturité, a constaté Jean Diederich, le président de l’association (en photo). De plus en plus, les technologies de l’information et de la communication participent au redéploiement des sociétés et de l’économie du pays. A l’heure actuelle, ce secteur représente déjà 6,6 % du PIB du Grand-Duché et occupe plus de 5% de l’emploi total du pays. » En tant qu’association sectorielle, l’APSI veut, avec la fédération ICTluxembourg, démontrer à nouveau l’importance de ce secteur auprès des forces vives et du nouveau gouvernement.

Arrêtez de pleurer !

L’association se porte bien. Avec 30 nouveaux membres sur les trois dernières années, dont les Big Four, des cabinets d’avocats, des médias,… l’APSI montre la richesse de l’ICT dans toutes ses strates. « Notre seul sujet, c’est l’ICT, le digital… », dit Jean Diederich.

En 2013, les quatre Apsi Days ont mis l’accent sur cet impact business des TIC dans l’économie nationale. Le premier événement, consacré au défi de la TVA sur le eCommerce européen au-delà de 2015, avait donné le ton. « Nous avons été les premiers à dire qu’il fallait se défaire de l’idée d’une TVA sur le eCommerce en tant que manne providentielle et avons invité les acteurs à penser bien plus large, dit Jean Diederich. Lors de notre premier événement de 2013, nous avons dit qu’il était tant d’arrêter de pleurer sur notre sort et d’imaginer des solutions pour positionner l’eCommerce luxembourgeois au-delà de 2015. »

eCommerce et ePayment

Pour l’association, il y a un terrain naturel entre la place financière et les services de commerce en ligne. « L’idée d’un lien entre la vente en ligne et les paiements fait son chemin », dit Jean Diederich. Et le président de porter le message relaté sur ITnation l’un de ses membres, l’avocat Vincent Wellens : « Nous demandons aux autorités de ne pas être plus strictes que nécessaire. Il n’est pas utile d’adopter des cadres plus contraignants que nos voisins. Ensuite, nous demandons la mise en place du One Stop Shop pour les règles de TVA. »

Ce point de contact unique permettra à une société du eCommerce de s’adresser à un guichet central, par pays, qui collectera et autorisera la vente partout en Europe. « A partir de 2015, il n’y aura plus de meilleure TVA, dit Jean Diederich. Mais nous avons bon nombre d’intérêts à favoriser l’essor de ce secteur en simplifiant leurs procédures administratives et fiscales. Dès 2015, ce sujet de redistribution de la TVA va être compliqué techniquement, compliqué politiquement, compliqué financièrement… »

Et l’Europe

Dans sa première table-ronde, organisée le 27 mars prochain, l’APSI tentera d’y voir plus clair dans l’agenda européen et les décisions qui pourraient en découler. eCommerce, archivage légal… bon nombre de ces sujets sont autant de préoccupations européennes. Trois avocats seront présents pour en débattre : Alexandre Fiévée (Elvinger, Hoss & Prussen), Vincent Wellens (NautaDutilh) et Jean-Louis Schiltz (Schiltz&Schiltz).

Photo: Linkedin

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