Les tendances sécurité 2015 #2, avoir un atout stratégique

Après un article introductif sur les tendances sécurité 2015, et […]

January 14, 2015

Après un article introductif sur les tendances sécurité 2015, et sur les nouvelles directives européennes, voici la deuxième tendance énoncée par Dirk Geeraerts : #2, faire de la sécurité un atout stratégique.

Garantir la sécurité de ses infrastructures et systèmes ne doit plus être un plus, cela doit être une base. On ne le dira jamais assez, c’est une problématique qui doit être prise très au sérieux et engager les dirigeants tout comme les IT des entreprises.

La cyber-sécurité est au cœur des débats dans les conseils d’administration. Les entreprises ne devraient plus s’intéresser aux risques de sécurité sous l’angle informatique mais bien plutôt stratégique. Elle doit être pensée dans les budgets et y occupera de plus en plus de place. Il faut la voir comme un investissement qui doit être réfléchit. Quand on pense aux coûts engagés en cas de pertes de données (en plus de l’amende à payer), ils seront toujours plus importants que d’élaborer une sécurité convenable. Surtout, les pertes en informatique ne sont pas matérielles, on perd des clients, des données, du temps, de la réputation, et cela n’a pas de prix et ne se rachète pas.

Les assureurs sur le marché de la cyber-sécurité

Les assureurs s’attaquent au marché en pleine croissance de la cyber-sécurité, mais pour assurer quoi et sur quel montant ? Les entreprises essaient d’identifier leurs besoins juridiques et d’assurance suite à l’épidémie de cybercrimes, mais le propre d’une attaque c’est qu’on ne connaît pas sa cible d’avance. Comme toute assurance il faudrait pouvoir souscrire en prévision d’une attaque mais étant donné les montants de préjudices, il s’agirait de cotisations bien plus importantes que pour les maisons, etc. Avant de vouloir avoir une assurance qui nous couvre, il faut s’assurer d’avoir fait le maximum pour être déjà le plus sûr possible. C’est évident qu’une entreprises qui gère des données très sensibles est plus exposée et donc paiera surement plus cher. Pour reprendre l’exemple des voitures, les assureurs ne prennent pas une voiture de course et une citadine de la même considération. De même, elles prennent en compte les conducteurs, et une entreprise qui aurait déjà été attaquée serait un client à risque.

C’est une idée qui doit être encore approfondie mais dans tous les cas, être assuré ne veut pas dire être moins vigilant. Comme on l’a dit plus haut, même en considérant qu’on puisse indemniser les pertes, la réputation ne se récupère pas aussi facilement.

by Dirk Geeraerts, Regional Sales Director Benelux de SafeNet. 

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