Les entreprises sont à peine prêtes pour l’explosion des « Big Data »

Le Benelux reste en troisième position de l'Oracle Next Generation Datacenter Index et fait de beaux progrès en matière de politique de durabilité

January 12, 2012

D’après Oracle, se basant sur une étude commandée à Quocirca, il ressort que de nombreuses entreprises sembent être prises au dépourvu par l’explosion des « Big Data ». Ce phénomène s’explique d’une part par les interactions croissantes entre les consommateurs et les entreprises via des appareils mobiles et en ligne, et d’autre part par le rôle plus stratégique des informations dans les processus métier.« Les Big Data sont un des plus grands défis informatiques auxquels les entreprises seront confrontées dans les deux prochaines années, explique Luc Opdebeeck, Oracle, Senior Vice President Oracle EMEA Hardware Strategy. D’ici à la fin de cette période, nous verrons quelles entreprises ont pris les bonnes mesures et lesquelles n’auront pas relevé les défis des Big Data. » Selon l’enquête, il apparaît que les entreprises réagissent à cette évolution en externalisant à court terme des services cloud et de centres de données tout en ayant l’intention à long terme de construire leurs propres centres de données.

Par contre, les entreprises sont conscientes de l’impact. Les Big Data figurent aussi à l’agenda des conseils de direction, ce qui démontrerait que l’importance stratégique des données est reconnue au niveau directorial.

Au Benelux

949 managers de grandes organisations dans dix régions du monde entier ont collaboré à l’étude menée par Quorcirca. 101 interviews ont eu lieu au Benelux. Le Benelux décroche un score élevé en matière de durabilité des centres de données et occupe – comme l’année passée – la troisième place du classement des pays de la zone EMEA. « Chose surprenante, les entreprises du Benelux déclarent investir dans leur centre de données principalement en raison d’aspects techniques tels que l’âge de leur installation actuelle, un besoin de consolidation ou les limitations de l’infrastructure existante. Dans les autres pays européens, la nécessité d’augmenter la capacité des centres de données découle avant tout de considérations commerciales. »

« Les Big Data sont le fruit de la rencontre de plusieurs tendances informatiques. L’explosion du nombre d’applications, d’appareils, de systèmes et d’individus connectés – aussi bien des particuliers que des entreprises – a généré de grandes quantités de données structurées et non structurées. La difficulté réside dans l’exploitation et la compréhension de ces données. Ce processus débute dans le centre de données. Il ressort de ce rapport que de plus en plus d’entreprises en sont convaincues et essaient de répondre rapidement à leurs besoins en données, aussi bien à court qu’à long terme. »

Clive Longbottom, analyste chez Quocirca : « Les entreprises prennent de plus en plus conscience des problèmes liés à la gestion des énormes quantités de données traitées dans leurs organisations. L’importance des informations s’accroît, au même titre que leur valeur. Il est donc crucial de collecter des données dans un site central, accessible, sûr et fiable. Même lorsque des données provenant de différentes sources sont utilisées, la centralisation se déroulera via un centre de données. Bien que la majorité des organisations soient sur la bonne pente, il ressort de l’étude qu’elles ont encore un long chemin à parcourir pour préparer leur organisation aux besoins en matière de données.

L’étude démontre aussi :

  • De manière générale, 38 % des sondés pensent passer dans les deux ans à un nouveau centre de données (contre 27 % l’année passée).. Ils ne sont plus que 44% à disposer exclusivement de centres de données internes est passée contre 60 % lors de la précédente enquête. Dès lors, les entreprises utilisant uniquement des centres de données externes sont désormais 56 %, au lieu de 40 %.
  • La virtualisation du hardware dans les centres de données augmente progressivement. Seuls 12 % des sondés déclarent avoir virtualisé plus de 70 % de leur environnement informatique. Toutefois, 38 % ont virtualisé moins de 30 %. Pourtant, seuls 8 % des sondés (contre 17 % en phase 1) déclarent ne pas avoir besoin de nouvelles installations de stockage de données dans un avenir proche.
  • Plus d’un tiers (36 %) des managers de centres de données ne reçoivent pas encore d’aperçu de la consommation d’énergie, tandis que près de 10 % des sondés ignorent si quelqu’un d’autre reçoit une copie de la facture énergétique imputable au centre de données.

 

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