Le devenir de DTS au menu de la semaine…

Si le dossier Dexia Technology Services n’a pas fini d’être […]

October 14, 2011

Si le dossier Dexia Technology Services n’a pas fini d’être joué et qu’il a été au centre de nombre de discussions internes à l’entreprise et au groupe, les réactions publique à la parution de l’article d’ITnation “KBL et BIL pour sauver DTS !“, sont également nombreuses.

Si les inquiétudes étaient grandes (comme le confie Jean-Michel Cappoen du Setca belge), les Luxembourgeois relativisaient : « en même temps tout ne va pas se faire du jour au lendemain… », commentait Yves à la lecture d’ITnation.

La question d’un démantèlement technologique devait inévitablement être posée : « Ce qui est dès lors bon pour les consultants et les prestataires IT, non? » « L’apanage du consulting est de faire accepter au management ce qu’il n’entend pas de la part de ses collaborateurs…, » devenait aigri Yves. Philippe n’avait pas l’air de douter de la destructuration : « Personnellement, je suis simplement curieux du temps que ça va prendre … »

Nous ne sommes pas morts !

« Sonner la mort de DTS aujourd’hui reviendrait à couper l’ex-DBL de son IT. Donc, non NOUS ne sommes pas mort, écrit Jean à l’interne de DTS. Cependant, à la place du Qatar, je fais une et une seule IT pour KBL, DBL, Cargolux (et ce n’est que le début…)… »

Il est certain en tout cas que DTS n’aura plus ni le même visage, ni la même stratégie, ni la même mission, faillait-il en convenir… « D’un autre côté, je ne pense pas que le shopping qatari puisse créer des synergies entre des businesses qui ont peu ou pas en commun. Airliners et banques me semblent assez éloignés… Enfin, je pense que ce qui est en train de se passer est la meilleure opportunité de croissance pour DTS qui ne pouvait pas continuer à se construire que sur la seule mutualisation intra-Dexia… Imaginez le potentiel de toutes ces banques sous gouverne emirati ! Elles vont se retrouver avec un asset technologique de premier plan au coeur de l’Europe… Mais il reste une piste à évoquer… Que se passerait-il si un outsourceur bien établi proposait à la SA quelques millions pour DTS…? », écrivais-je.

L’appétit des outsourceurs pour DTS

« Si les besoins business des Airliners et des banquiers sont en effet très éloignés, leurs besoins et leurs exigences en matière d’infrastructure, de disponibilité et de qualité dans le domaine de l’IT peuvent à mon sens tout à fait se rencontrer au sein d’une même structure. Le savoir faire de DTS dans ces matières n’étant plus à démontrer, il y a là une exceptionnelle occasion de réaliser une opération majeure de mutualisation, de consolidation d’infrastructures, de talents, etc… et pour son actionnaire, des économies importantes à terme, estime Jean-Marc, rejoignant l’analyse de la situation. La centralisation des IT de ces trois sociétés représenterait un potentiel tel qu’il est de nature à aiguiser l’appétit des outsourceurs majeurs de la place. »

Vos réactions: press@itnation.lu

Raphaël Henry

Qatar et Qatar

Il faut quand même noter plusieurs facteurs importants pour l’avenir, notamment au regard de la synergie Cargolux et secteur bancaire qui est loin de se faire… Pour rappel:

1. Cargolux, puisque c’est d’elle dont nous parlons, est propriété de Luxair (43,5 pc) SNCI et BCEE chacune à hauteur de 11pc; c’est à dire pour cet ensemble rien d’autre que l’Etat luxembourgeois him-self;

Le Qatar détient au travers de Qatar Airlines 35 pc, mais cette structure est différente du fonds souverain Precision, qui fait l’acquisition de la BIL et de KBL.

2. Les Qataris sont néanmoins plus présents qu’à 35 pc dans Cargolux, puisqu’à travers l’acquisition de la BIL, ils se retrouvent avec 13 pc de Luxair, une autre compagnie d’Etat à travers ici aussi l’Etat, la BCEE, etc… donc aussi de belles miettes de Cargolux en plus (e.a.)

3. et de Champ également…

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