L’avenir du progiciel Finnova: Java ou Microsoft au choix du client

En vertu de sa plus récente décision, l’éditeur de progiciel […]

December 16, 2010

En vertu de sa plus récente décision, l’éditeur de progiciel Finnova AG, de Lenzbourg, laisse à ses quelque 90 banques clientes le choix de la technologie. Il persévère ainsi dans sa conception fondée sur une architecture ouverte. L’architecture actuelle de la solution bancaire globale et modulaire Finnova a pour bases Oracle, PL/SQL et Java.

En décidant d’adopter une technologie Microsoft parallèlement à Java, la société Finnova AG se dote d’un outil de conception d’avenir pour l’élaboration de l’interface graphique utilisateur de son progiciel. Elle permet ainsi à ses quelque 90 banques clientes de choisir entre plusieurs technologies d’interface utilisateurs. Ce choix sera possible au plus tard à partir de 2012. La conséquence de cette décision de Finnova AG marque de manière plus nette encore la distinction entre le coeur du progiciel Finnova et son interface graphique utilisateur (Graphical User Interface, GUI). Cette dernière s’en trouve une nouvelle fois allégée. Bien qu’aujourd’hui déjà une part de quelque 15% seulement du code complet s’inscrive dans cette partie du progiciel, ce taux est encore abaissé.

 

À l’avenir, seule la représentation graphique des contenus dans les différentes fenêtres affichées parvient directement à l’interface graphique utilisateur. Le but ainsi poursuivi réside dans une nouvelle accélération de l’adaptation au rythme rapide des mutations du marché. Car en effet des études ont montré que les modifications ayant trait à l’infographie, à la technique et aux fonctions se suivent à des intervalles de plus en plus rapprochés, tout particulièrement en ce qui concerne les interfaces utilisateurs. Pour mener à bien les modifications idoines en réduisant le plus possible le temps nécessaire et les frais afférents, Finnova AG doit élaborer pour son progiciel une interface utilisateur aussi svelte que possible.

Une ouverture maximale pour une dépendance minimale

Au travers de sa décision de fonder son progiciel sur deux bases possibles – c’est-à-dire en laissant à ses clients le libre choix entre la base actuelle Java et la base nouvelle Microsoft – la société Finnova AG ne se contente pas de satisfaire les tendances actuelles. Elle persévère dans l’allégement de son interface utilisateur, ouvrant ainsi la voie à l’intégration de technologies différentes et en plus grand nombre. Pour expliquer les réflexions actuellement menées chez Finnova AG, Peter Stalder, responsable du secteur technique de l’éditeur lenzbourgeois, déclare: «Nous tenons à conserver à long terme la faculté d’accéder à l’ensemble des options technologiques, car il est difficile de reconnaître avec certitude aujourd’hui la direction qui sera celle des évolutions demain. Notre décision reflète de prime abord l’ouverture qui caractérise notre progiciel. Or, c’est Microsoft qui, aujourd’hui, est la solution la plus séduisante en tant que supplément à Java».

Il précise que l’avantage de Microsoft réside entre autre dans la possibilité de mettre en place aussi bien des clients .NET que des clients Silverlight. Avec les nouvelles technologies qui sont désormais à leur disposition, les banques ont le choix entre trois options spécifiques. Celles-ci se distinguent par l’infographie mais non sous l’angle fonctionnel. Si l’on veut que le progiciel soit aussi adaptable que possible aux évolutions probables, il doit être aussi indépendant que possible des technologies proposées sur le marché. Aussi en tant qu‘éditeur du progiciel la société Finnova AG doit-elle, consécutivement aux innovations technologiques successives, être capable de ne modifier par contrecoup que l’interface utilisateur ou certains de ses éléments spéciaux.

Pour préciser cette idée, Peter Stalder souligne que l’allégement de l’interface utilisateur n’est qu’une étape sur un chemin sur lequel l’éditeur Finnova AG s’était engagé il y a longtemps déjà. Selon lui, «n’est vraiment révolutionnaire
que l’intégration d’une technologie supplémentaire. Finnova AG avait longtemps envisagé de développer une interface utilisateur intégralement nouvelle. L’idée d’une base bi-technologique n’a germé qu’au fur et à mesure des discussions menées dans la mouvance des ces réflexions. Nous mettions en question la nécessité de nous ancrer dans une solution alors qu’en fait il nous était tout à fait possible de maintenir à notre progiciel son caractère ouvert aux technologies futures dans la mesure où elles étaient prévisibles.»

 

La nouvelle technologie disponible à partir de 2012

Finnova AG ambitionne de mener à bien ce projet – et donc de laisser à ses banques clientes le libre choix de la nouvelle interface utilisateur sur base .NET – dès le 2e trimestre 2012. En se fixant un horizon aussi court, l’éditeur de Lenzbourg s’astreint à une solution des plus sveltes. Avec l’interface utilisateur supplémentaire, il veut apporter aux banques un soutien direct plus efficace et permettre à leurs employé-e-s de se familiariser plus aisément encore avec son progiciel. L’interface utilisateur Java avait été conçue à partir de critères purement fonctionnels. La base
Microsoft est d’une orientation sensiblement plus empathique et répond de manière nettement plus précise aux besoins des services d’accueil et de service clientèle. De plus, la décision de Finnova AG en faveur de deux technologies au choix des banques clientes permettra à celles-ci de différencier les interfaces utilisateurs selon les spécificités respectives de leurs unités d’organisation.

 

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