La sauvegarde n’est adaptée ni au cloud, ni à la mobilité et encore moins aux données

Après un premier article avec Michel ALLIEL, Director, Solutions and Products Group, EMEA Southern Region Hitachi Data Systems, sur le rôle de DSI, le Business-defined et le content store, voici un dernier article sur un autre avantage du stockage objet : la facilité des sauvegardes.

February 4, 2015

Après un premier article avec Michel ALLIEL, Director, Solutions and Products Group, EMEA Southern Region Hitachi Data Systems, sur le rôle de DSI, le Business-defined et le content store, voici un dernier article sur un autre avantage du stockage objet : la facilité des sauvegardes.

L’objet a aussi un autre avantage : il anéantit 30 ans de souffrances liées aux sauvegardes !
Dans les services informatiques, les sauvegardes sont faites temporellement toutes les x heures, voire tous les x jours. Et lorsque l’on perd quelque chose, manque de chance, c’est toujours entre deux sauvegardes. La sauvegarde n’est adaptée ni au cloud, ni à la mobilité et encore moins aux données. Ce que l’utilisateur veut lorsqu’il a perdu son document, c’est être capable de retrouver rapidement éventuellement la version n-1, n-2, ce qui est impossible avec les sauvegardes. Grâce aux contents stores, si un utilisateur perd son document, il peut se rendre dans le content store et y rechercher les anciennes versions dudit document, sans avoir accès aux documents archivés de tout le monde, et sans besoin de restauration. Tout simplement.

Le versioning est disruptif

L’objet facilite donc également ce que l’on appelle le versioning, c’est à dire la gestion de différentes versions d’un document. Dans le versioning, le modèle de dépôt de la donnée est complètement différent : on ne créé pas des données que l’on archive au bout d’un certain temps, mais l’on créé une première copie que l’on archive et ensuite on ne fait plus que des mises-à-jour. Le versioning renverse le modèle de gestion de l’information pour pouvoir gérer des versions et des objets.

L’objet peut aussi être sous contraintes : des normes, des contraintes de protection, des coffres forts électroniques, de la sécurité, de l’auditabilité ou bien encore de la traçabilité. Toutes ces contraintes sont des fonctions de base d’un content store. Il est même possible d’avoir une empreinte numérique de chacun des documents pour pouvoir vérifier de façon périodique la véracité et la non-altération des différents documents. L’objet répond enfin également à la problématique de la localisation des données virtualisées. Que les content store soient à Paris, à Londres, New-York ou en Amérique du Sud, ils sont vus comme un seul nuage de données dans lequel on va pouvoir puiser, quelle que soit sa localisation.

Tuer les silos

Ainsi, pour assurer le stockage et la préservation du patrimoine informationnel de l’entreprise, il est essentiel de commencer par consolider, unifier et virtualiser le stockage et tuer les silos. La deuxième étape consistera à unifier toutes les données, et non pas uniquement les bases de données, mais aussi les fichiers et les objets. Enfin, on ne stocke plus mais on dépose l’information dans le content store. Cette information est indexée au moment de son écriture sur disque. La métadonnée est ainsi créée à la volée pour permettre de faire une recherche, une analyse ou une extraction sur des critères de contenu de l’information. C’est là toute la valeur ajoutée d’un content store : pouvoir extraire la bonne information au bon moment et les regrouper par métiers.

Plus que jamais, la DSI est au cœur de la politique de gestion de l’information. Voici mes trois recommandations pour elle :

  1. Pensez dès maintenant, si ce n’est pas déjà fait, au stockage objet, malheureusement encore très peu répandu en France. Mettez en place une nouvelle politique de préservation des données orientée « objets ».
  2. Libérez vos données : la notion de coffre-fort électronique est une aberration. Ces derniers sont de moins en moins utilisés car justement, tout ce qui se trouve dans un coffre-fort ne peut pas être traité, ne peut pas en sortir et est totalement protégé. C’est donc de la donnée morte, dont on ne fera jamais rien. Il est impossible de faire de l’analytique ou du prédictif si l’historique est conservé dans un coffre-fort.
  3. Pensez à vous ouvrir aux réseaux sociaux, à la mobilité, à l’analytique. Les content store vous permettent de faire tout cela. Il en existe beaucoup sur le marché, certains étant même en Open Source.

Vers un modèle Business Defined IT

Noé Jarville, Solution Consultant, Hitachi Data Systems Luxembourg commente, “HDS au Luxembourg peut aider ses clients à réaliser et à implémenter les avantages des plateforme de stockage orientées objet dans ce contexte de valorisation des données.

La solution Hitachi Content Platform « HCP » permet de garantir la disponibilité (redondance, mobilité), l’accessibilité (indexation, recherche, exploitations des metadata) et la pérennité (garantie de la consistance des objets dans le temps, versioning, rétention, auditabilité…) de ces données.

Le marché Luxembourgeois est encore relativement peu développé dans ce domaine. Cependant, les régulations spécifiques et les ‘best practices’ en vigueur renforcent encore l’attrait de ce type d’approche pour les entreprises implantés au Luxembourg.

Il s’agit d’une étape clé dans la transformation d’un modèle traditionnel, construit autour de chaque application vers un modèle « Business Defined IT » ou la donnée et sa valeur intrinsèque sont au cœur du système.”

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