La fusion Temenos et Misys n’aura pas lieu

Décidemment les dossiers se suivent et se ressemblent pour Misys […]

March 12, 2012

Décidemment les dossiers se suivent et se ressemblent pour Misys et Temenos. Pour l’Anglais, après avoir raté son rapprochement avec le texan Fidelity (FIS) et perdu dans la foulée son CEO, Mike Lawrie, qui a pris la direction de CSC, et tout autant pour Temenos, au centre des rumeurs de rachat depuis deux ans, la fusion n’est plus à l’ordre du jour.

C’est par un communiqué laconique que Temenos claque la porte aux discussions, depuis l’intérêt relancé sur Misys par des fonds d’investissement. Un bon soulagement pour Eri Bancaire, qui continue à dominer le paysage des progiciels bancaires à Luxembourg et qui aurait vu dans la fusion de ses deux principaux rivaux, un nouvel acteur de poids au regard du marché grand-ducal naître.

Temenos quitte la table des discussions

« Suite à l’annonce conjointe entre Temenos et Misys le 7 février 2012, les parties étaient entrées en discussion au sujet d’une possible fusion. Temenos annonce aujourd’hui qu’aucun accord n’a été conclu sur les conditions définitives d’une transaction. En conséquence, Temenos confirme que les discussions entre les deux parties ont maintenant pris fin. »

Comme nous l’avions pressenti, Vista Equity Partners puis ValueAct, le plus grand actionnaire de Misys conjointement avec le private equity CVC, ont fait passer la possible fusion industrielle au placard face à une opération financière pour les deux entreprises.

En attendant, Callataÿ&Wouters, elle, n’aura pas tant tergiversé. Sa fusion avec le Français Sopra a bien été accueillie tant par les deux parties, par les employés, les clients et le marché.

Reste que Temenos est toujours à vendre, même si SAP se montrait par le passé intéressé par la firme suisse et que Misys ne sait plus sur quel pied danser, de ratés en ratés.

Les Temenos, ex-Misys, ne retrouveront dès lors pas leurs couleurs d’avant...

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