La facture électronique doit rapporter 238 milliards selon le Groupe d’Experts EU e-Invoice

La Commission européenne souhaite sortir les lenteurs de la facturation […]

August 13, 2008

La Commission européenne souhaite sortir les lenteurs de la facturation électronique de l’impasse et réaliser ainsi une économie de 238 milliards. Avant d’y parvenir, de nombreux obstacles doivent encore être levés au niveau de la simplification et de la standardisation.

Telle est la teneur des premières conclusions du Groupe d’Experts EU e-Invoice qui s’est penché, pour le compte de la Commission européenne, sur la problématique et les opportunités de la facture électronique. Les principaux obstacles sont la difficulté de quantifier les coûts et les bénéfices pour les entreprises, la technologie complexe non standardisée, l’absence d’une réglementation européenne uniforme et l’attachement des entreprises et des consommateurs à la facture papier, accompagnée ou non d’une version électronique.

Le Groupe d’Expert EU e-Invoice mène des actions pour lever ces obstacles.
La facturation électronique permettra non seulement de réduire les coûts, mais également d’améliorer la productivité et le service aux consommateurs ainsi que la fonction des collaborateurs financiers et de contribuer à une utilisation plus durable des matières premières et de l’énergie.

« La facturation électronique doit être sortie de sa sphère technologique et se rapprocher des utilisateurs de factures dans l’environnement professionnel et particulier. C’est pourquoi l’UE fait appel à des spécialistes tels qu’Isabel et Zoomit qui réunissent en Belgique les factures et le paiement dans l’environnement de l’internet banking et encouragent ainsi la facturation électronique, » déclare Bo Harald, président du Groupe d’Experts EU E-Invoice.

Les PME restent en marge

Il ressort également des conclusions du Groupe d’Experts que la facturation électronique est facilement intégrée dans les processus financiers des grandes entreprises, mais que les PME restent en marge.

En Belgique, qui est un marché de PME par excellence, l’utilisation par les PME de services intégrés de paiement et de processus comptables automatisés doit être favorisée et optimisée dans une large mesure.

Il est crucial dans ce cadre que les PME se voient offrir des solutions standardisées où la facture et le paiement de celle-ci se trouvent dans le prolongement l’une de l’autre. La conciliation des deux entraînera un effet de levier important. Selon les expériences en Scandinavie et conformément aux conclusions de différentes études de marché, le secteur bancaire présente à ce niveau l’environnement adéquat qui permet une réduction des coûts et fonctionne rapidement et en toute sécurité. « Nous nous réjouissons que le Groupe d’Experts estime tout comme nous que la facture électronique doit être aussi simple que la banque électronique, » poursuit Christian Luyten Corporate Communications Officer d’Isabel sa, l’entreprise qui siège dans le Groupe d’Experts e-Invoice en tant qu’expert pour la Belgique.

Les groupes de travail actifs au sein du Groupe d’Experts EU e-Invoice identifient actuellement les besoins et les objectifs des entreprises au niveau de la simplification et élaborent des standards et des protocoles qui doivent améliorer l’interopérabilité. Enfin, des propositions sont formulées en faveur d’une nouvelle directive européenne plus fonctionnelle destinée à généraliser l’utilisation de la facture électronique.

« A l’heure actuelle, différents pays de l’UE, tels que le Danemark, la Suède, l’Italie et la Suisse, imposent une facturation électronique au secteur public. Un rapport récent prévoit que cette facturation électronique sera une réalité dans 15 pays d’ici 2010. Nous espérons également que les pouvoirs publics et administrations belges prendront conscience que la création d’un cadre légal ouvert et la promotion active de la facture électronique contribueront au développement économique et à la position concurrentielle de la Belgique, » conclut Bo Harald.

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