Gouvernance IT et le rôle du CIO dans les entreprises luxembourgeoises

En date du 7 juillet 2009, la Fedil a organisé, […]

July 10, 2009

En date du 7 juillet 2009, la Fedil a organisé, en étroite collaboration avec le Centre de recherche public Henri Tudor et l’ABBL, une conférence sur le thème de « la gouvernance IT et le rôle du CIO ».

Marcel Origer, président du groupe de travail « Gouvernance IT » de Fedil-ICT et Laurence Johannsen du CRP-Henri Tudor, ont présenté à cette occasion les résultats d’une enquête conjointe menée en 2008, visant à dresser, d’un côté, un état des pratiques actuelles des entreprises luxembourgeoises (tous secteurs confondus) en matière de gouvernance informatique, de sécurité informatique et de positionnement du CIO ou responsable informatique et, de l’autre côté, à identifier les divergences potentielles des perceptions qu’ont le CEO et le CIO du rôle des systèmes d’information.

La discussion sur ces thèmes a ensuite été approfondie dans le cadre d’une table ronde modérée par (à droite) Marc Hemmerling de l’ABBL avec la participation de (de g. à d.) Gilbert Beringer, CIO de Long Carbon Europe ArcelorMittal, Sylvain Momin, CIO de ABN Amro Bank Luxembourg, Jean-Claude Bintz, CEO de Lakehouse S.A. et de Werner Devos, ancien CIO de Astron Buildings S.A.

Il appartenait ensuite à Gérard Hoffmann, président de Fedil-ICT à remercier les personnes ayant participé activement à la réalisation de cette enquête tout comme à la conférence. Selon Monsieur Hoffmann, « certaines thématiques clés qui ont été identifiées dans le cadre de ce travail d’analyse seront intégrées dans le futur programme de travail du groupe de travail Fedil-ICT avec comme objectif de permettre aux entreprises de créer plus de valeurs à travers l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) ».

A souligner que l’enquête a révélé que si CEO et CIO s’accordent sur le fait que la compétitivité de leur entreprise dépendra de plus en plus d’une utilisation optimale des TIC dans un contexte de mondialisation et de contraintes écologiques, leurs attentes divergent néanmoins. En effet, pour les CEO, le SI (système d’information) doit prioritairement contribuer à réduire les coûts et fournir des indicateurs de pilotage pour la réalisation de stratégies ou encore faciliter le travail en équipe. Quant aux CIO, leurs attentes sont plus opérationnelles, telles, par exemple, contribuer à automatiser les tâches de gestion ou encore améliorer l’efficacité des processus opératoires.

Il en ressort le besoin d’optimiser la structure des canaux de communication entre CEO et CIO. Egalement, et afin de mieux satisfaire les attentes des comités exécutifs, les CIO doivent acquérir des compétences ‘business’ leur permettant de traduire des contextes technologiques dans un langage compris par les métiers.

L’étude se termine sur une série de recommandations (« bonnes pratiques ») permettant aux TIC de créer plus de valeurs pour les entreprises et aux CIO de jouer pleinement leur rôle au sein des entreprises.

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