Enquête « IT Business Balance Survey » 2011 – Deloitte publie ses résultats

Durant la crise économique, les investissements IT ont été suspendus. […]

January 26, 2011

Durant la crise économique, les investissements IT ont été suspendus. Aujourd’hui, cette crise s’éloigne peu à peu et la reprise économique tant attendue représente une bonne opportunité pour les cadres IT, les communautés et les universités de générer davantage de valeur IT au sein des organisations. Telle est la conclusion de la quatrième édition de l’enquête annuelle IT-Business Balance Survey intitulée « 2011 Survey on IT-Business Balance : Finding common ground ». Comme les années précédentes, l’enquête s’intéresse à certains des thèmes essentiels qui s’avèrent vitaux pour déterminer l’orientation de l’alignement Business-IT.

Principales constatations de l’enquête 2011 concernant l’équilibre Business-IT :

· Gagner le soutien de la direction.
Plus les CIO sont proches du sommet, au mieux. La personnalité autant que la connaissance des activités et le réseau de relations internes et externes ont leur importance. La présence d’une expérience de l’IT au niveau de la direction constitue un autre facteur d’alignement essentiel. Le dialogue de haut niveau doit avoir des retombées dans toute l’organisation IT et créer des liens à tous les niveaux.
· Recherche du profit.
Les CIO peuvent contribuer au modelage de l’opérationnel. C’est ainsi par exemple que l’analyse de cas permet d’estimer la valeur des modèles de gestion. Les CIO peuvent montrer comment les investissements IT génèrent de la valeur, mais ils doivent également contribuer à la réalisation de profits. L’IT peut aider l’opérationnel à se montrer sélectif : la gestion structurée du portefeuille sur la base de la valeur génère davantage de profits.
· Un service professionnel.
Les CIO doivent mettre de l’ordre dans leurs activités en professionnalisant l’IT, en « fournissant les marchandises » à l’opérationnel et en apportant la preuve de leurs réalisations. Ils doivent ouvrir les portes de l’organisation IT aux membres de l’opérationnel, mesurer les performances en termes opérationnels et utiliser ces indicateurs pour dialoguer avec le Business.
· Des relations respectueuses.
Les CIO doivent structurer la gestion de la demande IT pour aider l’opérationnel à gérer sa propre demande, tandis que l’IT se focalise sur l’offre. La connexion Business-IT doit être envisagée avec sérieux : la promotion d’une « fonction de relation » dédiée, avec les moyens appropriés, s’avérera utile. Les CIO doivent puiser dans le potentiel de ressources opérationnelles de l’IT. Pour l’opérationnel, il s’agit d’une occasion de prise de contrôle, d’édification de compétences technologiques et de partage des connaissances.
· Gestion de la sécurité et de la confidentialité.
La prise de conscience croissante de l’importance de la cybersécurité éloigne le Chief Information Security Officer (CISO) du département IT. Ce glissement permet à l’opérationnel de se sentir plus impliqué dans les questions de sécurité et de confidentialité. Les organisations dépourvues de fonctions d’information sur la sécurité mettent rarement en œuvre des fonctions de protection de la confidentialité. Pas plus l’IT que l’opérationnel ne sont conscients du nombre et de la gravité des incidents réels, ce qui complique la justification des investissements en matière de gestion de la sécurité et de la confidentialité.
· Approche des partenaires dans la politique d’achat.
L’externalisation IT reflète une recherche de talents. L’IT et l’opérationnel doivent débattre ensemble des SLA, afin d’aligner ceux-ci sur les exigences de l’entreprise. Cela permettra des accords d’externalisation plus satisfaisants.

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