Hier, Xavier Bettel a fait entrer Luxembourg dans une nouvelle ère. En adoptant un plan d’adhésion à la directive épargne et à l’échange automatique d’informations fiscales entre les autorités européennes, le gouvernement inscrit le pays dans le futur…

L’accord conclu hier à Bruxelles, commenté par d’aucun comme un non événement, est pourtant le point de départ d’une étape décisive pour Luxembourg. Il était inscrit, par Luc Frieden auparavant, par Fatca sans l’ombre d’un doute, que Luxembourg « cèderait » les pratiques du passé…

Si les Suisses, ou le Lichtenstein, Andorre, Monaco,… veulent conserver le fardeau de l’isolement par le secret bancaire, ces économies peuvent le conserver. Luxembourg croit au futur de la Place, de la qualité de ses gens, de son cadre règlementaire qui survit au secret bancaire et à de nombreux autres atouts, dont la capacité digitale du pays qui est à un saut de puce…

Fin de l’incertitude

Les banques n’ont plus aucune incertitude à avoir à partir de ce matin. Il va falloir être inventif, entreprenant, ouvert sur le monde… Des chantiers importants vont alors avoir lieu ; la technologie aura là un rôle essentiel à jouer.

Pour qui : les HNI ou UHNI, crème de la crème, seront courtisés, et demandeurs d’outils de communication, de conseils, de reporting, de conformité légale,… très puissants. Que cela se traduise par des Family Office, des SIF, de l’AIFM, de la banque privée, de l’assurance… l’IT aura un rôle majeur à jouer.

Mais le retail banking ou personal banking n’est pas mort. Au contraire, au cœur d’un marché désormais de 500 millions de consommateurs, Luxembourg peut œuvrer à la création de nouvelles manières de gérer son argent au quotidien, de payer, ou même d’investir…

Un nouveau départ…