EFA : pas de place pour un effet papillon dans le calcul de la NAV

European Fund Administration (EFA), leader dans le marché de l’outsourcing de l’administration de fonds, maîtrise mieux le pricing, grâce à une plateforme unique de gestion des données financières.

June 5, 2014

L’effet papillon. Une petite erreur dans le flux des données ou dans les processus de calcul des NAV (Net Asset Value ou Valeur Nette d’Inventaire) pourrait avoir un impact considérable puisqu’il ne s’agit pas moins que de calculer la valeur à laquelle un investisseur pourra acquérir ou vendre une part d’un fonds d’investissement. Casse-tête pour de nombreuses organisations, la gestion de la qualité des données est mieux maîtrisée chez EFA, grâce à une plateforme unique de gestion des données financières.

European Fund Administration (EFA), leader dans le marché de l’outsourcing de l’administration de fonds, au cœur de la plus importante place européenne pour le secteur des fonds d’investissement – Luxembourg – assure la gestion indépendante de 2.682 fonds dont la valeur cumulée est de plus de 104 milliards d’Euros, pour le compte de 215 clients.

Pour améliorer son efficacité opérationnelle, mais aussi pour proposer plus de services sur mesure à ses clients, EFA a étendu au pricing de ses fonds, sa plateforme de data management, basée sur la technologie Gain d’AIM Software, l’éditeur de solutions de gestion de données financières et de données de référence. Le tout, dans le plus pur esprit « Lean » qui caractérise les processus opérationnels de la société.

Un processus de pricing « NAV-Aware »

Grâce à la nouvelle plateforme, c’est le besoin de publication d’une NAV à une heure donnée qui oriente les priorités dans le contrôle des cours réalisé en amont du calcul. De plus, « La plateforme connaît le poids d’un instrument financier dans le portefeuille d’un fonds et peut ainsi adapter les contrôles en conséquence, évitant qu’une erreur, même minime puisse avoir des conséquences dommageables », explique Jean-Marc Verdure, Directeur IT et Organisation chez EFA (en photo). « C’est ce que nous appelons le NAV-Aware Pricing Process. »

Cette plateforme de Pricing développée pour et avec EFA, a permis au Fund Admin de la Rue d’Alsace, d’accroître encore son agilité en offrant une flexibilité maximale en matière de sélection et de contrôles des cours. Ces méthodes qui peuvent différer par client et par type d’instrument financier sont entièrement gérées par les spécialistes titres de l’entreprise, sans intervention IT. En outre, EFA s’est doté d’une véritable plateforme décisionnelle centralisée rassemblant toutes les informations nécessaires à la prise de décision en vue de garantir la représentativité et l’indépendance des cours sélectionnés ainsi que la transparence et la traçabilité de ce processus.

First time right

« Grâce à une gestion intelligente des seuils, nous avons pu réduire le nombre de ‘cas suspects’ pouvant conduire à des incohérences de NAV et cibler précisément les contrôles à effectuer. Ceci nous permet de réduire les allers et retours entre les équipes et les échanges de mails, toutes les alertes étant gérées au sein de la plateforme »

EFA ne compte pas s’arrêter là mais automatiser davantage la gestion des corporate actions (opérations sur titres), un autre challenge pour cette industrie. Demain, le Fund Admin n’exclut pas la mise à disposition de sa plateforme State-of-the-Art pour des tiers, sous la forme de Business Process Outsourcing.

Beyond regulations…

L’ensemble des réglementations est souvent considéré comme la première source de maux de tête, ont unanimement débattu Jean-Marc Verdure, Nico Staes, Head of Section de Clearstream et Pierre Bauwens, Senior Manager de Deloitte.

L’ensemble des réglementations est souvent considéré comme la première source de maux de tête, ont unanimement débattu Jean-Marc Verdure, Nico Staes, Head of Section de Clearstream et Pierre Bauwens, Senior Manager de Deloitte.

Les études d’AIM révèlent aussi que les décideurs dans le secteur sont mis sous pression, à la fois par la quantité de règlementations mais aussi par le manque de budget pour leur mise en œuvre. « Aujourd’hui, il y a une myriade de règlementations en cours qui impactent significativement le business des fonds, dit Pierre Bauwens. Elles ont en commun la génération de rapports plus fréquents, qui visent à adresser une demande de transparence accrue de la part des régulateurs. Mais en-deçà, c’est toute la structuration des données qu’il va falloir revoir. » Les administrations centrales, comme bien d’autres acteurs de la chaîne, ne pourront plus se contenter de parcourir des données statiques. « C’est toute la physionomie des données qu’il va falloir revoir », prévient Pierre Bauwens.

Dans le cas de l’AIFMD, c’est un tout nouveau mix de données, provenant de sources multiples, qu’il sera nécessaire de mettre en relation. Pour EMIR, ce sont des données qui devront être échangées entre différentes contreparties… Bien que les rapports requis par ces 2 régulations soient différents, il est à noter qu’ils ont commun 40% de données permettant de les constituer «Afin de limiter les couts de production de ces rapports, les administrations centrales  doivent donc considérer les régulations dans leur ensemble afin d’identifier et de distinguer  les données communes aux différentes réglementations des données spécifiques à chacune des régulations»

Plus flexible

Chez Clearstream, le département des Corporate Actions, fort de 200 collaborateurs de 4 différents pays, s’attache à assurer une conformité globale et locale, dans ses 40 marchés couverts. « Chacun de ces marchés demande des données qui lui sont spécifiques, précise Nico Staes. Par exemple, l’autorité de régulation russe vient d’ajouter 40 nouveaux champs de données dans les rapports à transmettre ! » Un contexte changeant et incertain.

Pour AIM, une étude révèle aussi que la responsabilité des données financières est confiée aux opérationnels (COO) pour plus d’un tiers des sondés (36%). Souvent, ce sont aussi les entités locales qui en ont la charge (29%). Plus rarement le CIO (15%)…

« La flexibilité est clé pour une société comme EFA, convient Jean-Marc Verdure. A coûts raisonnables… » Un invariant. « Avec notre approche combinée Lean et IT, nous essayons de sauter une étape en automatisant le processus… cible ». Ce grand chantier n’empêche pas EFA de chercher en parallèle les petites optimisations à haut rendement. Le bon côté de l’effet papillon.

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