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Editus réintègre les compétences de gestion de l’infrastructure

Une gestion mieux intégrée de l’ensemble des enjeux IT permet de garantir la qualité des projets et services offerts par la société.

November 27, 2017

Editus a fait le choix de ré-internaliser la gestion de son infrastructure IT. La réappropriation de ce métier permet à la société spécialisée dans le marketing digital de mettre en œuvre une approche BizDevOps efficiente. Une gestion mieux intégrée de l’ensemble des enjeux IT permet de garantir la qualité des projets et services offerts par la société. Dans ce contexte, afin de mieux intégrer et gérer les talents au cœur d’une équipe renforcée, elle a fait appel à Lancelot. La société de recrutement l’aide à acquérir les bonnes compétences et à identifier de nouvelles opportunités lui permettant d’aller plus loin. -Par Sebastien Lambotte

Le choix d’Editus de réintégrer en interne la gestion de son infrastructure peut sembler à contre-courant. Alors que de nombreuses organisations ont tendance à opter pour le cloud ou des formules de managed services, la société spécialisée dans le marketing digital, entité du groupe Post, a pris cette année une décision allant dans la direction opposée. Alors qu’approchait l’échéance de son contrat de managed service, Johan Bierebeeck, directeur financier d’Editus qui supervisait toutes les fonctions ayant trait à l’informatique, a décidé de réévaluer la situation. « Il y a quelques mois, nous avons donc entamé un travail en profondeur, en impliquant l’ensemble des départements, pour bien définir les besoins de l’IT, les risques et opportunités, dans la perspective de renégociation de ce contrat », explique-t-il. A l’époque, Johan Bierebeeck rencontre Geoffroy Jennes, consultant en stratégie IT. Il lui demande de l’accompagner dans cette évaluation. « Dans une perspective de renégociation du contrat, nous nous sommes demandés à quels besoins devait répondre l’infrastructure. Au terme de cette réflexion, après l’analyse de l’ensemble des paramètres, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il était plus opportun de réintégrer la gestion de l’infrastructure », explique le directeur financier.

Rapprocher la gestion de l’infrastructure du développement

La décision fut largement motivée. La première opportunité résidait dans le rapprochement du développement et de la gestion de l’infrastructure. « Considérant notre métier, qui implique de lancer régulièrement de nouveaux services et de procéder en permanence à des adaptations de nos applications, il était important pour nous d’être en mesure d’adapter beaucoup plus facilement notre environnement système aux besoins, explique Geoffroy Jennes. Il est essentiel que les gestionnaires de l’infrastructure comprennent bien le cycle de production. En travaillant avec un prestataire extérieur, ce n’est pas toujours évident. »

Cette opportunité, purement opérationnelle, s’inscrivait en outre dans un business case favorable. Editus a pris le temps d’évaluer le Total Cost of Ownership (TCO) inhérent à la gestion de l’infrastructure. « A ce niveau aussi, les indicateurs pesaient dans la balance à la faveur d’une réintégration de la gestion de l’infrastructure », assure Johan Bierebeeck.

First Time Right

Editus, en positionnant ses éléments hardware dans des data centers au Luxembourg, s’est donc doté d’une nouvelle équipe pour gérer son propre environnement. Celui-ci a été entièrement repensé, avec la mise en place d’une nouvelle architecture, pour mieux coller aux besoins du métier. « La volonté a été de mettre en œuvre une approche BizDevOps performante, s’appuyant sur la proximité renforcée entre gestionnaires de l’infrastructure, équipes de développement et acteurs du métier, explique Geoffroy Jennes. Des updates sur nos systèmes et nos sites interviennent tous les 15 jours. Les éléments évoluent en permanence. Le cycle de développement a tendance à s’accélérer. Nous avions besoin d’un environnement qui nous garantisse une agilité accrue. A travers une meilleure intégration, nous devons nous assurer que chaque développement et mise en production réponde à l’exigence du first time right. »

La réintégration de la gestion de l’infrastructure au niveau de l’entreprise a donc été accompagnée de la mise en œuvre d’une nouvelle organisation gérée par Geoffroy Jennes. « Le département IT est désormais organisé autour de quatre pôles et a été rebaptisé Innovation & Technology. Il comprend donc les gestionnaires de l’infrastructure, des développeurs front et back, des data base analysts et des business analysts », explique le nouveau responsable, qui a fixé de nouveaux objectifs autour de trois thèmes : la gestion des talents, l’innovation et l’excellence opérationnelle. « Nous devons progressivement nous orienter vers une organisation capable de développer et de livrer en continu. Ce sont les ambitions que nous poursuivons », assure Geoffroy Jennes.

La gestion des talents, un enjeu clé

La gestion des talents digitaux est sans doute l’un des enjeux majeurs auxquels doit faire face Editus. Le secteur est en effet confronté à un manque réel de compétences. « A nous de permettre à des jeunes prometteurs de s’épanouir aux côtés de personnalités plus expérimentées, en cassant notamment les barrières hiérarchiques ou entre départements. Dans un contexte de marché de l’emploi tendu, nous devons mieux appréhender la gestion de carrière, en étant conscients que les gens sont susceptibles de partir. Il s’agit de mieux investir sur chacun pendant toute la durée de leur activité chez nous », explique Geoffroy Jennes. Derrière une plus grande maîtrise du cycle de gestion de carrière, la volonté est aussi de veiller à un meilleur partage de la connaissance au cœur de l’entreprise. « A ce titre, la réintégration des compétences liées à l’infrastructure nous permet de mieux investir dans les compétences, en nous assurant de les maîtriser à long terme », poursuit Johan Bierebeeck.

En matière d’acquisition et de développement des compétences, Editus est accompagné par Lancelot, cabinet spécialisé dans le recrutement au service du secteur IT. « Nous avons besoins de partenaires qui, comme Lancelot, ont une bonne compréhension de nos besoins, de notre organisation et des défis que nous devons relever. Il faut pouvoir nous accompagner dans la durée, en nous proposant les profils qui constitueront de réelles opportunités pour notre développement, que des postes soient ouverts ou non. Nous sommes dans une position où nous recrutons en permanence et sommes très à l’écoute des opportunités. Lancelot, en étant proche de nous, est capable d’anticiper nos besoins, de nourrir nos équipes en talents pour nous aider à avancer », assure Johan Bierebeeck.

 

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