Des résultats en hausse pour SES au premier semestre 2014

SES S.A. (NYSE Euronext Paris et Bourse de Luxembourg : SESG) a publié ses résultats au titre du premier trimestre clos le 31 mars 2014.

May 12, 2014

SES S.A. a publié ses résultats au titre du premier trimestre clos le 31 mars 2014.

Le chiffre d’affaires du premier trimestre ressort à 465,6 millions d’euros (2013 : 440,8 millions d’euros), soit une hausse de 8,0 % par rapport à l’exercice précédent à taux de change constants (« à taux de change constants »). L’EBITDA du premier trimestre s’inscrit à 345,0 millions d’euros (2013 : 321,2 millions d’euros) en progression de 9,3 % à taux de change constants par rapport à l’exercice précédent. La marge d’EBITDA de 74,1 % (2013 : 72,9 % telle que publiée). Le résultat net part du groupe au premier trimestre s’établit à 150,2 millions d’euros (2013 : 141,5 millions d’euros). Le carnet de commandes de 7,4 milliards d’euros au 31 mars 2014.

Le ratio d’endettement net sur EBITDA s’élevait à 2,66 fois au 31 mars 2014 (contre 2,79 fois au 31 décembre 2013) Karim Michel Sabbagh (photo), Président et Directeur général, a commenté ces résultats : « SES a enregistré de bonnes avancées au premier trimestre 2014, grâce aux investissements réalisés dans des régions à fort potentiel de croissance et au déploiement en temps opportun de dispositifs innovants destinés à de nouveaux services, applications et technologies satellitaires. La diffusion de contenus vidéo reste au cœur de nos activités et les progrès s’accélèrent dans d’autres applications. La croissance du chiffre d’affaires sur le trimestre a été principalement portée par les activités internationales, avec notamment l’entière contribution sur la période du satellite SES-6, mais aussi par la vente de capacités à Eutelsat suite au règlement global du litige, intervenu en janvier. SES conserve par ailleurs sa trajectoire positive sur les marchés développés, notamment en Europe. »

Une croissance des infrastructures en Europe

Le chiffre d’affaires publié au titre du premier trimestre, soit 465,6 millions d’euros, était en hausse de 24,8 millions d’euros (5,6 %) par rapport à l’exercice précédent. Cette progression de 8,0 % à taux de change constants s’explique par la croissance organique des infrastructures dans la région Europe et les activités internationales ainsi que par les solides performances des activités européennes de services auxquelles est venue s’ajouter la vente de capacités à Eutelsat dans le cadre de l’accord global signé en janvier, ce qui a contribué à la croissance du segment européen de 12,8%. La croissance des activités internationales s’inscrit à 11,8%, reflétant dans une large mesure la contribution des capacités supplémentaires fournies par le satellite SES-6 au-dessus de l’Amérique latine.

Comme la hausse des charges d’exploitation s’est limitée à 5,2 millions d’euros à taux de change constants, la croissance du chiffre d’affaires a largement rejailli sur l’EBITDA qui, à 345,0 millions d’euros, était en hausse de 29.2 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent, soit une progression de 9,3 % à taux de change constants. La marge d’EBITDA du groupe au titre du trimestre s’inscrit à 74,1 % contre 73,2 % pour l’exercice précédent. La marge dans le segment des infrastructures est restée supérieure à 83 %, à taux de change constants, et elle s’est établie à 13,8 % dans les services (contre 13,4 % en 2013). L’amélioration de la marge du groupe tient essentiellement aux activités de services qui recourent plus largement aux capacités répéteurs de SES, réduisant d’autant la part des coûts de tiers.

Une diminution des gains de change

Le résultat opérationnel publié au titre du premier trimestre ressort à 219,4 millions d’euros, en hausse de 11,3 % et de 13,1 % à taux de change constants. Le résultat financier s’élève à 36,7 millions d’euros, en progression de 7,2 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent, sous l’effet principalement de la diminution des gains de change et de l’impact de la baisse des dépenses d’investissement au titre des satellites sur la capitalisation des intérêts. Le taux d’intérêt moyen pondéré du groupe (hors coût d’origination des prêts et commissions d’engagement) est resté légèrement inférieur à 4 %, alors que l’échéance globale de la dette a été rallongée, passant de 6,4 ans à 8,0 ans.

La charge fiscale du groupe s’élève à 27,2 millions d’euros (2013 : 21,3 millions d’euros), soit un taux d’imposition effectif de 14,9 % (2013 : 12,7 %), conforme à la fourchette des prévisions pour l’exercice, comprise entre 13 % et 18 %. La quote-part du groupe dans les pertes des sociétés mises en équivalence s’élève à 4,9 millions d’euros (2013 : 4,6 millions d’euros), principalement en raison de la participation de SES dans O3b Networks. Ces postes constituent les principales variations par rapport au premier trimestre 2013, se soldant par un résultat net au premier trimestre 2014 de 150,2 millions d’euros, en progression de 6,1 % par rapport à la même période de 2013 (141,5 millions d’euros).

Une augmentation du taux d’utilisation de la flotte

Les principaux événements concernant la flotte, survenus au cours du trimestre, sont les suivants : la réalisation de tests en orbite et l’entrée en service ultérieure d’ASTRA 2E à la fin du mois de janvier et de SES-8 au début du mois de février. Les capacités-répéteurs disponibles ont augmenté de 5,5 % par rapport au 31 mars 2013, passant de 1 436 à 1 515, tandis que les capacités utilisées nettes ont grimpé de 1,6 %, de 1 081 à 1 098 répéteurs. Au 31 mars 2014, le taux d’utilisation de la flotte satellitaire s’établissait à 72,5 %.

La fin de la mission Gazprom à bord d’ASTRA 1F au cours du troisième trimestre 2013 fausse la comparaison en glissement annuel, dans la mesure où cette mission représentait une contribution de 16 répéteurs disponibles et utilisés au premier trimestre 2013. Les capacités satellitaires disponibles ont augmenté de deux répéteurs par rapport au premier trimestre 2013, les nouvelles capacités à la position 28,2/28,5 degrés Est compensant la disparition des 16 répéteurs d’ASTRA 1F. Les capacités utilisées nettes ont augmenté d’un répéteur, l’évolution favorable à la position 19,2 degrés Est / 5 degrés Est ainsi qu’à d’autres positions orbitales européennes compensant la fin de la contribution des 16 répéteurs d’ASTRA 1F. Le taux d’utilisation global dans la région s’établit à 80,4 % au 31 mars 2014. Le chiffre d’affaires moyen par répéteur utilisé est resté stable sur les marchés nationaux desservis.

Des prévisions financières confirmées

SES continue de tabler sur une croissance du chiffre d’affaires et de l’EBITDA s’inscrivant dans une fourchette de 6 %-7 % à taux de change et à périmètre constants en 2014. Cette fourchette de prévisions tient compte du dernier lancement d’ASTRA 2G et de la réduction de puissance à bord d’AMC-6 comme cela a été décrit ci-dessus ; elle repose, par ailleurs, sur l’hypothèse de l’absence de modification ultérieure du calendrier de lancement ou de l’état de santé des satellites. SES est entré dans une période au cours de laquelle les dépenses d’investissement vont sensiblement diminuer par rapport aux niveaux historiques, même si le Groupe poursuit ses investissements dans la croissance. Cette baisse des investissements conjuguée à l’augmentation du chiffre d’affaires et de l’EBITDA va se solder par une croissance robuste de la trésorerie disponible, qui pourra être affectée à d’autres investissements de croissance et continuer à générer un solide rendement pour l’actionnaire.

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