Cloud : opportunités derrière le nuage

Réunion au sommet pour apercevoir au-delà du nuage, lors de […]

June 7, 2013

Réunion au sommet pour apercevoir au-delà du nuage, lors de l’APSI day consacré au Cloud Computing. Entre espoirs et écueils.

« Cloud, c’est quoi ?, a tenu à ouvrir Gary Kneip, CEO de SecureIT, membre de l’APSI et actuel président de la CLC. Le Cloud, c’est un semble de techniques bien connues qui sont mises en commun de façon dynamique avec des caractéristiques simples : on-demand, networked, ressources en pool, rapid elasticity… »

Une mise en focus qui explique ce qui suit. Qui sont alors les bons, les brutes et les truands ? « Regardez les plus grands acteurs du Cloud Computing. Tous au cours des cinq dernières années ont connu des interruptions de services. » Citant de A comme à Amadeus (système d’informations pour le secteur aérien) ou Amazon à Z… En passant par Rackspace, Google, Facebook, Microsoft, OVH, Blackberry… tous ont connu des avaries. La distinction entre l’IT classique ? L’impact colossal et distribué de ces arrêts de service.

Dès lors, les cinq 9 (99,999%) sont-ils illusoires dans le Cloud. « Plus de cinq minutes d’interruption de service dans le Cloud empêchent d’atteindre les Five Nine ! Or peu d’entreprises d’aujourd’hui peuvent se contenter d’une disponibilité en deçà de ce niveau. La question est donc : est-ce que votre business est capable de souffrir en dessous de 99,999 de disponibilité ? Ma conclusion, sans pour autant montrer du doigt aucun de ces acteurs du Cloud, est de vous inviter à regarder derrière les chiffres de l’Up-Time. »

Les prédictions de Gary

Gary Kneip, homme d’expérience et d’ambition pour le pays, connaît la musique. Il s’aventure alors plus facilement à donner quelques tendances qui vont couvrir la sphère IT. « Le stockage est devenu une partie essentielle du jeu dans le Cloud. Rien qu’Amazon détenait l’an dernier un trillion d’objets dans son environnement de Cloud. Cela équivaut à ce que chacun des hommes ou des femmes de cette terre possède 142 pièces d’informations. » Multipliez par Google, additionnez Facebook, exposant Microsoft… !

Mais alors qu’en est-il du devenir du Cloud ? « Les barrières s’amenuisent, même si certaines restent très prédominantes. L’enjeu majeur pour les sociétés reste la sécurité dans le Cloud. » La brèche qui a dévasté Sony l’an dernier en a refroidi plus d’un. Des dizaines d’autres exemples de cette ampleur ont envahi les colonnes de la presse. « Les prédictions sont que d’ici 2016, plus de 40% des entreprises procéderont à des audits de sécurité indépendants. C’est une bonne nouvelle pour la qualité que nous mettons à Luxembourg avec notre framework qui vise à la haute qualité d’exécution. »

Client’s Client Cloud

« Mobile is King, enchérit Gary Kneip. Et après viendra l’émergence de l’Internet of Things, ou même de l’Internet of Eveything. Les objets communicants seront notre quotidien et Big Data sera la manière dont nous ferons un usage intelligent de toutes ces données. Dès 2014, de véritables standards de SLA seront disponibles pour mesurer le cloud et l’Enterprise ICT sera en voie d’extinction. L’IT des entreprises agira comme une Service Organisation et le CIO qui ne se consacre qu’à la technologie seulement ne fera plus partie de l’organigramme de décision. Dès 2015, les plateformes SaaS domineront et nous entamerons un phase-out du modèle de licensing qui règne actuellement. Des sociétés comme LuxCloud, qui œuvrent en tant que Cloud Services Broker seront les plateformes préférées qui ne promeuvent pas un Cloud figé et déterminé d’avance. » Et plus. « A l’avenir, chacun d’entre nous sera un Cloud Provider, avise Gary Kneip. Nous nous attacherons au Cloud du client final, de l’utilisateur final. »

Luxembourg, le Trust Center

Pour Tom Kettels, Advisor au sein du Service des Médias et Communications du gouvernement grand-ducal, le pays est largement sur la route de la confiance. « Devenir un centre de confiance est notre crédo, dit Tom Kettels. Nous sommes désormais sur la carte des centres-clés pour l’optimisation des business process liés à l’ICT et nous nous sommes largement inspirés de la confiance qu’à su gagner le secteur financier pour la reproduire dans le secteur des technologies. Notre stratégie est basée sur la ultra-haute connectivité et les récents rapports placent à nouveau Luxembourg dans le peloton de tête des places technologiques européennes. »

Avec 6 des 33 datacentres certifiés Tier IV au monde (prévision 2013), Luxembourg est de loin la première forteresse numérique du globe. Et avec 18 routes internationales pour la connexion avec les grands centres et mégapoles européennes, Luxembourg est aussi au cœur de la plaque internet sur le Vieux Contient. Pour Lorenz Meis, de Telindus, la connectivité nationale et les 484 km de fibres gérés par Telindus Telecom ou les deux pop à Frankfort et Amsterdam, permettent aussi aux entreprises Luxembourgeoises d’atteindre le monde…

photo: Lorenz Meis, David Hagen et Tom Kettels

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