BGL BNP Paribas, un nouveau départ pour l’infrastructure IT

Francisco Garcia Moran (DIGIT) et Pascale Wolfe (BGL BNP Paribas) […]

May 18, 2010


Francisco Garcia Moran (DIGIT)
et Pascale Wolfe (BGL BNP Paribas)

Lors du Forum Infrastructure d’ITnation, Pascale Wolfe, Chef du département IT Infrastructure et Opérations de la banque a expliqué le modèle d’infrastructure IT agile mis en place chez BGL BNP Paribas pour relever les challenges de demain.

La BGL, une institution presque centenaire, avait entrepris il y a déjà 15 ans un programme de transformation majeur en IT, CARAT, dont les deux premières lettres de l’acronyme voulaient dire Competitive Advantage. C’était déjà, à l’époque, l’expression du sentiment que l’IT pouvait jouer un effet de levier important. Malgré une infrastructure Mainframe orientée, peu souple, le programme CARAT visait à trouver les nouveaux outils qui pouvaient apporter des réponses plus rapides aux changements métiers. Il a permis l’introduction du Client/Serveur, des premières machines Unix, la construction d’une architecture object orientée, l’arrivée de Java pour le développement, la sélection de package dont Triple’A pour la Banque Privée, le déploiement de programmes web, etc… Un programme que bien des entreprises ont connu avec l’avènement de la technologie.

Au fil de l’eau

En 2000, la BGL fusionne avec Fortis Banque Luxembourg et détache les lettres BGL en 2005. C’est l’ère de la globalisation. Les challenges deviennent internationaux et les fusions des entités se traduisent par les fusions de systèmes, de process, d’organisations… Jusqu’en 2008 où la crise frappe le secteur et les Etats reprennent chacun la destinée de leurs enseignes. En 2009, c’est BNP Paribas qui acquiert les deux tiers de BGL et l’Etat qui conserve l’autre tiers. Le nouveau programme industriel est dévoilé et le plan IT s’en trouve à nouveau au centre névralgique de la société BGL BNP Paribas.

« Nous possédons actuellement deux datacenters pour supporter nos différentes activités, explique Pascale Wolfe, l’un au Kirchberg, l’autre en Centre-Ville. Nous avons construit une factory pour déterminer les standards de station de travail, de réseau, de composants, pour les aligner sur les process en IT. Comme nous sommes devenus à nouveau plus local, nous avons dû relier les nouvelles entités dans le monde bancaire, mais aussi pour d’autres entités légales où BGL joue plutôt un rôle de hoster. Nous avons aussi du améliorer nos réseaux vers Paris ou Londres et intégrer nos activités locales dans un modèle international. »

Le but de la manœuvre est clairement de donner un maximum d’agilité au business pour lier ou délier, augmenter ou réduire des liens en fonction des évolutions des conditions d’exécution du métier. Pour cela des briques ont été identifiées : « C’est la partie BGL qui va soutenir les activités d’investisseurs privés et de banque privée, de Corporate Banking et les fonctions globales. L’activité fonds est elle transférée sur les systèmes de BP2S, ce qui concerne peu ou prou 300 employés. De l’autre côté, ce sont 700 personnes qui rejoignent l’ex-BGL. »

Lucky star

« Finalement, nous sommes assez chanceux, car nous avons suffisamment de place dans nos datacenters pour étendre nos capacités, grâce à la virtualisation que nous avons mis en place par le passé. Mais nous restons néanmoins attentifs à l’externalisation du facility management de cette activité de centre de données. » En effet, avec le projet de transformation du Centre Hamilius par la Ville, BGL BNP Paribas pourrait être affectée et une mise à niveau sera réalisée au préalable.

« Nous connectons de nouvelles entités, de nouvelles personnes et nous déménageons à l’IT dans un nouveau bâtiment au Kirchberg, dit Pascale Wolfe, ce qui implique 500 personnes. Nous pouvons dès aujourd’hui supporter le nouveau business car nous avons mis en place depuis longtemps des technologies de virtualisation dans les environnements Wintel et Unix, investi dans les blades, et virtualisé notre réseau. Nous nous devons d’avoir une architecture forte, et c’est pour cette raison que quatre architectes s’occupent de cette mission d’évolution rapide et contrôlée. Nous développons un modèle qui s’appuie sur nos forces : le security model de BGL, l’utilisation de standards, etc. Nous mettons en place une workstation standard pour les activités BGL et une workstation standard pour les activités BPL. Un domain architect, référent dans son expertise veille sur l’ensemble de son périmètre de couverture et les solution architects mettent en place les bonnes pièces du puzzle pour construire la solution ». Le tout dans un environnement où la sécurité est de tous les instants.

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