BEE SECURE dévoile son rapport d’activité 2014 : 23 événements grand-public, 700 interventions auprès des enfants et des jeunes, des partenariats confirmés et des outils qui ont toujours plus de succès. L’initiative fêtera cette année ses 5 ans d’existence, petit retour sur les campagnes et les nouveautés avec Eric Krier, Responsable BEE SECURE auprès du Service National de la Jeunesse (SNJ) et Matthieu Farcot, Coordinateur BEE SECURE chez Security Made in Lëtzebuerg g.i.e. (SMILE).

Parmi tous les programmes, tendances, innovations, applications et phénomènes qui vont et qui viennent, BEE SECURE a su assurer la continuité et la persistance de ses conseils en matière des nouvelles technologies d’information et de communication. Pour préparer la jeunesse aux technologies d’avenir, elle s’est aussi entourée d’experts des domaines de l’éducation (via le SNJ) et des nouvelles technologies (CIRCL et CASES, via SMILE).

Sensibiliser, prévenir, agir

La mission de BEE SECURE est de promouvoir la sécurité de l’information et une utilisation des périphériques réseau en toute sécurité auprès du grand public au Luxembourg. En tant que centre de compétence et d’excellence national en matière de sécurité de l’information, BEE SECURE soutient l’implémentation de la stratégie nationale pour la sécurité de l’information. Pour ce faire, elle s’est basée sur quatre piliers:

• améliorer la sensibilisation et la prévention
• intervention et réaction
• législation et standardisation
• recherche et développement

Adapter les campagnes aux tendances

Chaque an, BEE SECURE met l’accent sur un sujet précis dans le cadre d’une campagne nationale. De façon générale, les campagnes doivent répondre à trois objectifs :

• éduquer les personnes de façon positive
• créer une culture de sécurité
• établir une vision globale de la sécurité de l’information

Pour être au plus prêt des tendances, BEE SECURE s’appuie sur différentes sources : un panel de jeunes de différentes tranches d’âges ‘Youth Panel’, les retours des sensibilisations sur le terrain (par le SNJ), les analyses des attaques constatées dans le secteur privé (par SMILE) et les demandes reçues par le KannerJugendTelefon (KJT) qui gère la BEE SECURE Helpline (plateforme téléphonique) et la BEE SECURE Stopline (site internet). Aussi elle peut compter sur ses interventions auprès des écoles et des maisons relais pour avoir un retour direct des jeunes (700 par an).

Avec une notoriété croissante au fil des années, BEE SECURE est devenu un interlocuteur pour tous les publics. Aujourd’hui, ce sont même les citoyens qui l’interpellent directement et se montrent proactif.

En 2014, par exemple, le sujet du ‘sexting’ a émergé dans les appels et questions reçues sur le sujet par le public. D’une manière rapide, un dossier informatif a été publié par BEE SECURE. Eric Krier explique : « BEE SECURE essaie d’avoir une approche innovante et didactique quelques soient les sujets. Il ne s’agit pas seulement d’internet à partir d’un ordinateur mais d’une sécurité globale, d’un usage du digital mieux géré. »

Des problématiques intemporels et transgénérationnels

« Le SNJ travaille depuis plus de 10 ans sur la problématique des jeunes face à l’internet pour les aider à mieux le comprendre et aussi mieux l’utiliser. Depuis ces nombreuses années, les sujets n’ont pas fondamentalement changé mais ils ont prit de l’ampleur. Les abus, les arnaques, la violation de propriété intellectuelle, tout cela existait bien avant internet, ce sont des problématiques qui se sont transposées dans le digital. Ensemble avec nos partenaires, nous aidons les jeunes sur des questions aussi bien techniques que communicationnelles : savoir reconnaître les dangers, avoir une meilleure conduite sur les réseaux, etc. » complète Eric Krier.

BEE SECURE met en place une campagne annuelle sur un sujet intemporel qui peut convenir à tous les publics. Depuis septembre 2014, c’est ‘Clever Clicken’ qui est déployée et qui offre un aperçu des principales arnaques qui peuvent exister en ligne.

Pour 2015, BEE SECURE prépare une campagne sur le Cloud et la protection des données personnelles. « Il ne faut pas diaboliser la technologie. Ce que nous voulons c’est que les gens aient moins d’aprioris. Pour cela, on leur présente tant les atouts que les limites – notre rôle doit rester neutre. Souvent on entend les parents dire qu’ils laissent leurs enfants faire parce qu’ils sont plus à l’aise que les adultes, mais ce sont les adultes qui ont la meilleure expérience de vie. C’est donc à eux de guider les enfants. Notre rôle est d’accompagner cette dynamique, en donnant à tous des outils adaptés » explique Matthieu Farcot.

Pour rappel…

Avant de se réunir sous l’appellation BEE SECURE, le SNJ, SMILE et KJT œuvraient déjà pour un internet plus sûr mais aussi mieux compris. Lancée en 2010, BEE SECURE trouve ses racines dans la fusion de l’ancien projet Luxembourg Safer Internet (LuSI, lancé en 2007), la LISA Stopline (lancée en 2008) et la partie grand public des actions de sensibilisation menées sous le nom de CASES Luxembourg (2006-2010). Grâce à une équipe expérimentée, un large éventail d’activités et des partenariats solides, BEE SECURE est déjà un acteur établi et reconnu dans le domaine de la sécurité sur Internet au Luxembourg et à l’étranger. BEE SECURE est une initiative gouvernementale et est un projet co-financé par l’Union Européenne.