Xavier Bettel a présenté hier, le plan de développement de l’économie numérique du Luxembourg. Il a partagé à nouveau sa volonté de rassembler les acteurs autour de cet ambitieux projet et c’est Anne Catherine Ries, conseiller de direction 1ère classe en charge des affaires juridiques, des dossiers UE et des dossiers de promotion/prospection, qui a été nommée Coordinatrice du programme Digital Lëtzebuerg.

Un plan d’action porté par tout le pays

Depuis la mise en place du projet «Digital Lëtzebuerg», chaque acteur a fait quelques pas. Le privé et l’associatif en s’unissant autour d’ICTluxembourg et récemment de Fedil-ICT. La recherche, avec le rassemblement de l’Université du Luxembourg, le CRP-Tudor, le CRP-Lippmann, le CEPS, le FNR, Luxinnovation, le Centre Widong et la fondation Restena. Et le public qui continue de montrer l’exemple, porté par cette ambition forte du Premier Ministre.

Xavier Bettel avait énoncé dès le début vouloir rassembler ses ministres dans cette même direction pour gagner en efficacité. Il avait réuni à ses côtés, les ministres de l’Économie Étienne Schneider et des Finances, Pierre Gramegna. La confirmation que l’IT concerne tous les secteur et qu’une approche transversale est essentielle.

Pour coordonner les équipes et services, une cellule a été mise en place au sein du service des médias et des communications (SMC) du ministère d’État. C’est Anne-Catherine Ries, conseiller de direction 1ère classe en charge des affaires juridiques, des dossiers UE et des dossiers de promotion/prospection, qui a été nommée pour être ce ‘chef d’orchestre’. Parmi les sujets qui seront étudiés : le développement des infrastructures de télécommunications, le soutien à l’innovation et l’accès au financement pour les start-up, les FinTech), les compétences numériques. Autant de groupes de travail parés à bâtir un Luxembourg 2020 qui rayonnera en UE.

Le rôle de l’IT sera de plus en plus important

En plus de vouloir se montrer exemplaire dans le domaine de l’IT au sein de l’Europe, le Gouvernement compte sur le secteur pour développer une économie forte. L’IT serait ainsi un bon moyen pour Luxembourg de montrer un visage innovant, compétitif et plein d’avenir, un visage qui remontera sans nul doute son attractivité.

Du côté des start-ups, c’est déjà le cas. Selon les derniers chiffres disponibles auprès du Statec, quelque 3 120 entreprises ont été créées en 2012, dont 571 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques. Vincent Hieff, responsable du guichet unique Espace Entreprises avait alors annoncé «La tendance que nous remarquons est qu’il y a un réel intérêt pour le domaine ICT: le développement de softwares, le e-gaming, le commerce en ligne… C’est très populaire, surtout chez les jeunes, car on peut se lancer depuis chez soi et à un prix peu élevé».

Côté économie du pays, l’IT représente déjà un pilier de l’économie avec ses près de 7% du PIB et non loin de 15000 emplois hautement qualifiés (même si l’enseignement et la formation doivent encore faire des efforts).

Le Gouvernement démontre ainsi qu’il a terminé sa phase d’inventaire pour dresser un état des lieux des initiatives existantes et projets en cours. Aujourd’hui, les différents acteurs ont les outils en main pour pouvoir collaborer et communiquer de façon plus efficace. Pour ce qui est de la phase d’action, chacun sait qu’il a son rôle à jouer et surtout, qu’il pourra compter sur un appui du politique, un atout certain dont peu de pays profitent.

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