Acronis: les vertus de la virtualisation et les pièges à éviter à l’achat de telles solutions

Par Laurent Dedenis, Executive Vice President EMEA, Acronis Partout dans […]

April 10, 2009

Par Laurent Dedenis, Executive Vice President EMEA, Acronis

Partout dans le monde, on demande sans cesse aux responsables IT de parvenir à faire plus avec moins. Dans beaucoup de cas, ce paradoxe a priori insurmontable trouve une réponse idéale dans les logiciels de virtualisation. Ceux-ci permettent aux entreprises de séparer leur serveur de la plate-forme matérielle sous-jacente en divisant un serveur physique en de multiples environnements isolés et virtuels.

L’utilisation de la virtualisation procure d’énormes avantages aux entreprises, et leur permet du coup d’acquérir une solide avance compétitive. Non seulement elle leur évite les investissements coûteux en infrastructure que représenterait l’achat de nouveaux serveurs physiques, mais en plus, en réduisant le nombre réel de serveurs, elle diminue aussi les défis et les coûts liés à leur gestion. Grâce à la virtualisation, les sociétés n’ont donc plus besoin d’investir des montants extravagants dans des spécialistes IT expérimentés et souvent très chers. En ces temps de factures énergétiques élevées et d’intérêt croissant pour les questions de développement durable, c’est également un atout considérable de pouvoir réduire la quantité de hardware liée aux serveurs, ce qui permet de diminuer à la fois la surface de stockage et les coûts d’électricité et de refroidissement.

La virtualisation est notamment extrêmement utile pour le développement de nouvelles applications logicielles, particulièrement lorsqu’il s’agit de tester des versions prototypes. Quand un nouveau logiciel se plante, les développeurs doivent souvent réinstaller et reconfigurer l’entièreté du système d’exploitation, du moins lorsqu’ils travaillent avec des serveurs physiques. Il va sans dire que ce genre de projets demande du coup beaucoup de temps et peut s’avérer très coûteux. Ce type de problèmes n’existe pas avec les serveurs virtuels : en seulement quelques minutes, tout le système peut à nouveau être parfaitement opérationnel.

En réalité, ces avantages considérables liés au passage des serveurs physiques vers des serveurs virtuels par le biais de la virtualisation sont parfaitement connus et répertoriés. Pourquoi dès lors gâcher du précieux espace magazine à ce genre de “vieille nouvelle”? Parce que la plupart de ceux qui achètent des logiciels de virtualisation n’accordent pas assez d’attention aux possibilités que leur procure leur nouveau produit. En fait, tous les logiciels de virtualisation permettent de faire une transition de serveurs physiques vers des serveurs virtuels, mais seuls quelques-uns d’entre eux permettent le transfert d’un serveur virtuel vers un autre serveur virtuel et ils sont encore moins nombreux à permettre de revenir d’un serveur virtuel vers un serveur physique. Même si elles paraissent moins évidentes, ces deux dernières fonctionnalités ne sont pas moins importantes que la première.

Après tout, la transition d’un système virtuel à un autre peut s’avérer très utile et même nécessaire. Surtout quand il s’agit de prototypes, comme mentionné précédemment. Souvent, ces systèmes prototypes vont ensuite être déployés vers des serveurs virtuels supplémentaires. Pour cela, vous avez besoin d’une manière simple de vous assurer que ces serveurs vont tourner sur le nouveau matériel. En d’autres mots, il vous faut un outil de déploiement qui sera capable de reconnaître les différents environnements virtuels. Après le déploiement, il fera toutes les modifications nécessaires automatiquement, sans intervention humaine.

Une autre possibilité est d’utiliser un outil de déploiement qui permet de restaurer l’image du serveur sur un matériel différent. Il est absolument vital, lorsque l’on acquiert un tel logiciel, de s’assurer que l’application que l’on achète s’intègre avec le logiciel de création d’image du disque. Si ce n’est pas le cas, il pourrait ne pas être possible de migrer les images de n’importe quel serveur virtuel vers n’importe quel autre serveur virtuel. Mieux vaut éviter ce genre de situation en optant pour les bonnes solutions.

Le retour d’un environnement virtuel vers un environnement physique est encore moins évident. Après tout, pourquoi revenir en arrière alors que l’on vient d’expliquer les nombreux avantages d’un serveur virtuel? Cependant, la possibilité de retourner vers un environnement physique peut s’avérer très précieuse et même nécessaire par moments. Certaines applications ne fonctionnent tout simplement pas dans un environnement virtuel. C’est le cas par exemple de celles qui nécessitent des processeurs aux capacités très importantes. Dans ces situations, les organisations devront retourner vers un environnement physique et il est dès lors crucial qu’elles bénéficient des instruments adéquats pour pouvoir le faire. Or, alors que les vendeurs de logiciels de virtualisation sont ravis de fournir des outils qui permettent de migrer d’un environnement physique à un environnement virtuel, ils ont tendance à ne pas offrir d’outils qui permettent d’effectuer le mouvement inverse.

Bien qu’ils soient la réponse à une multitude de véritables défis, les outils de virtualisation peuvent donc revêtir de multiples formes. Mieux vaut dès lors s’assurer que l’on en achète un qui permet d’exploiter toutes les possibilités du monde virtuel et qui permet de faire à la fois le mouvement du physique vers le virtuel que la transition du virtuel vers le virtuel et le retour d’un environnement virtuel vers un serveur physique.

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