Acheter une voiture volante l’année prochaine

Un fantasme ou bientôt une réalité, la voiture volante est un rêve automobile depuis des années. Porté par le cinéma, de nombreuses sociétés ont lancé différents tests depuis 1917. Si tous on échoués jusqu’aujourd’hui, de nouveaux projets semblent prometteurs. Entre avion roulant ou voiture volante, américains et français restent dans la course.

December 24, 2014

Un fantasme ou bientôt une réalité, la voiture volante est un rêve automobile depuis des années. Porté par le cinéma, de nombreuses sociétés ont lancé différents tests depuis 1917. Si tous on échoués jusqu’aujourd’hui, de nouveaux projets semblent prometteurs. Entre avion roulant ou voiture volante, américains et français restent dans la course.

Avec des ailes pliables

Le Transition est toujours en développement depuis 2010 bien que déjà précommandé par quelques intéressés pour 155 000 euros. Lancé par les américains de la société Terrafugia, c’est un moteur automobile avec des ailes pliables.

Bien plus esthétique, mais toujours aussi encombrant, le slovaque Stefan Klein a conçu l’Aeromobil 3.0. La piste de décollage reste nécessaire mais les ailes sont repliées sur le toit. Elle peut rouler à 170 km/h, voler à 200 km/g et dispose d’une autonomie de 700 km pour environ 15 litres pour 100 km. Un travail de plus de 20 ans qui attend une certification pour pouvoir être vendu – peut-être pour 2015.

A voile

L’entreprise strasbourgeoise Vaylon a opté pour la voile. Pégase est un prototype proche du buggy doté d’un moteur à hélice. Il déploie une voile de 38 m² qui nécessite une centaine de mètres pour l’envol et l’atterrissage. Il peut voler pendant trois heures jusqu’à une altitude de 3000 mètres, à une vitesse maximale de 80 km/h. Pratique pour des opérations de reconnaissance ou sauvetage, il dispose également d’un parachute de sauvetage.

Décollage vertical

Attendu au salon du Bourget pour 2017, Xplorair (de la société française du même nom) utilise un système de propulsion nommé Thermoréacteur, conçu par l’ingénieur toulousain Michel Aguilar. Prévu à la commercialisation en 2020 pour 50/75 000 euros, les premiers intéressés sont principalement des Chinois.

Petit plus mais non des moindres, ce véhicule disposera de 3 modes de pilotage : totalement assisté (GPS/Galileo+ Stations de Contrôle Sol), ou bien en coopération active avec le Sol et en pilotage autonome (brevet certifié), une façon de contrer la nécessité d’un permis spécial (même si des notions de pilotage seront toujours fortement recommandées).

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